Découverte macabre dans une résidence calme à Magny-en-Vexin (Val-d’Oise). En réponse à un incendie, les pompiers ont découvert le corps d’une femme environ 25 ans, vendredi 23 novembre. Selon les premiers éléments de l’enquête, il aurait été poignardé à mort. Sa fille, présente sur les lieux, a été placée en garde à vue.
Blessures suspectes
Un épais nuage de fumée a réveillé les habitants d’une résidence calme, située rue de Molière à Magny-en-Vexin, vendredi 22 novembre, vers 7 heures du matin. Le Parisien. Les pompiers, arrivés sur place, sont parvenus à éteindre rapidement les flammes à l’aide d’un lance à eau. Si les habitants ne sont pas évacués, les secours extraient quand même une victime en arrêt cardio-pulmonaire. Evacués sur une civière, les pompiers ont immédiatement constaté que la victime était morte de nombreuses blessures suspectes cela n’a rien à voir avec le désastre.
La fille de la victime “dans sa salle de bain” au moment de la macabre découverte
Elle n’a pu être réanimée malgré les efforts des secours. Il a cédé « plusieurs coups de couteau »selon les déclarations du procureur de la République, samedi 23 novembre. Très vite la fille du défunt est soupçonnée. Au moment de la découverte, la fille était jeune “dans sa salle de bain”selon une Source locale, et a assuré qu’il n’était pas au courant de l’incendie. D’abord transportée à l’hôpital de Pontoise, elle a finalement été placée en garde à vue.
La jeune femme atteinte de « troubles psychiatriques »
Lors d’une enquête de quartier, les soupçons des détectives se renforcent. Alors que la victime est décrite comme une femme “très discret, on n’en parle jamais”la jeune fille, quant à elle, s’est qualifiée très vite “hystérique” du quartier. “On entendait beaucoup de bruit, des cris, c’était continuils témoignent. Quand nous l’avons rencontrée en marchant, ce n’était plus la même personne, elle semblait normale. Mais dès qu’elle est arrivée dans l’appartement de sa mère, c’était horrible.
Un comportement récurrent
Et, selon eux, la veille de la découverte avait été particulièrement mouvementée. La jeune femme aurait crié tout l’après-midi. “Il a même jeté des objets par la fenêtre, de la vaisselle et un balai” les coordonnées des voisins. “Il y a eu une pause en début de soirée et puis ça a recommencé jusqu’à trois heures du matin”, ils continuent en se demandant “que nous pouvons crier et agir ainsi pendant tant d’heures à la fois.”
Habitués à cette atmosphère, les citoyens étaient loin de se douter que la « crise violente » dont ils avaient été témoins se terminerait par une tragédie. “Si j’avais su, je serais monté, j’aurais essayé de faire quelque chose” » a confié un résident présent ce soir-là. «Sa mère savait qu’elle (sa fille, ndlr) pouvait être violente, mais elle était sa fille unique, alors…». dit l’un des voisins.
Une enquête a été ouverte et se poursuit pour déterminer les circonstances de cet homicide.