La police enquête sur un lien possible entre trois décès d’ouvriers d’une usine de batteries – .

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La police enquête sur un lien possible entre trois décès d’ouvriers d’une usine de batteries – .

AFP

Raids meurtriers et combats à Gaza, craintes d’une guerre entre Israël et le Hezbollah

L’armée israélienne a bombardé mercredi la bande de Gaza, où des combats ont eu lieu entre soldats et Hamas à Rafah, après un nouvel avertissement des Etats-Unis à Israël sur le risque d’un conflit régional en cas de guerre contre le Hezbollah libanais. Dans le nord du territoire palestinien, dévasté par près de neuf mois de guerre, la Défense civile a indiqué que trois enfants et une femme ont été tués tôt mercredi dans une frappe israélienne sur une habitation à Beit Lahia. Des tirs de chars ont été signalés dans la ville de Gaza. Selon des témoins, des combats ont eu lieu entre soldats israéliens et Hamas palestinien à l’ouest de Rafah dans le sud du territoire, où l’armée israélienne a lancé le 7 mai une offensive terrestre. Mohammad al-Moughayyir, un responsable de la Défense civile de Gaza dirigée par le Hamas, a déclaré à l’AFP que les secouristes avaient récupéré les corps de “15 martyrs dans divers secteurs de la ville de Rafah lors des combats”. Mais le porte-parole de cette agence, Mahmoud Bassal, a affirmé que les bombardements israéliens étaient moins intenses mercredi. « Seules quelques zones ont été ciblées et le reste des zones du territoire est calme » pour le moment, a-t-il précisé. La guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque inédite du Hamas contre Israël le 7 octobre, a entraîné des violences à la frontière nord d’Israël avec le Liban, où des échanges de tirs sont quasi quotidiens entre le Hezbollah, allié du mouvement islamiste palestinien, et l’armée israélienne. – « Tous les scénarios possibles » – Même si les échanges de tirs ont diminué d’intensité ces derniers jours, une escalade la semaine dernière des attaques de part et d’autre de la frontière et des menaces échangées entre Israël et le Hezbollah ont fait craindre une nouvelle guerre. « Une guerre entre Israël et le Hezbollah pourrait facilement devenir une guerre régionale, avec des conséquences désastreuses pour le Moyen-Orient », a averti le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, recevant mardi à Washington son homologue israélien, Yoav Gallant. « Nous travaillons en étroite collaboration pour parvenir à un accord, mais nous devons aussi nous préparer à tous les scénarios possibles », a déclaré M. Gallant. Le 19 juin, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, mouvement islamiste très influent au Liban, a prévenu qu’« aucun endroit » en Israël ne serait épargné par les missiles de son mouvement, au lendemain d’une annonce de l’armée israélienne selon laquelle « des plans opérationnels pour une offensive au Liban » avaient été « validés ». Quatre jours plus tard, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu annonçait que la phase « intense » de combats touchait à sa fin dans la bande de Gaza, affirmant qu’après, Israël pourrait « redéployer certaines forces vers le nord », frontalier du Liban, « à des fins défensives ». Il semble qu’Israël, qui a dévasté Gaza, jette désormais son dévolu sur le Liban. « Nous voyons que les puissances occidentales soutiennent Israël en coulisses », a accusé mercredi le président turc Recep Tayyip Erdogan. Parlant d’une « situation imprévisible », le Canada a appelé ses ressortissants à quitter le Liban au plus vite. – « Déraciner le Hamas » – Le Hezbollah a ouvert le front avec Israël en soutien au Hamas au lendemain de l’attaque menée par le mouvement palestinien le 7 octobre dans le sud d’Israël, qui s’est soldée par la mort de 1.195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque, 116 sont toujours retenues en otage à Gaza, dont 42 sont mortes, selon l’armée. En représailles, Israël a lancé une offensive sur la bande de Gaza, qui a fait jusqu’à présent 37.718 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement dirigé par le Hamas. Annonçant que la phase « intense » des combats, notamment à Rafah, était « sur le point de prendre fin », Benjamin Netanyahu a réaffirmé que la guerre se poursuivrait afin de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël. L’objectif », selon M. Netanyahu, est de « récupérer les otages » détenus à Gaza et de « déraciner le régime du Hamas ». – « Niveau catastrophique de la faim » – La guerre a plongé la bande de Gaza, assiégée par Israël, dans un désastre humanitaire et il existe un « risque élevé et soutenu » de famine sur le territoire de 2,4 millions d’habitants, selon un rapport publié mardi par le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), sur lequel se basent les agences de l’ONU. Selon ce rapport, 495.000 personnes souffrent toujours de la faim à un niveau « catastrophique ». Selon l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), « chaque jour, 10 enfants perdent en moyenne une ou deux jambes » à Gaza. « Dix par jour, cela représente environ 2 000 enfants après plus de 260 jours de cette guerre brutale », a précisé l’agence. Les travailleurs humanitaires ne sont pas épargnés par la guerre. Médecins sans frontières a déclaré sur X que l’un de ses membres, Fadi al-Wadiya, avait été « tué avec cinq autres personnes, dont trois enfants, dans une attaque dans la ville de Gaza alors qu’il se rendait à vélo pour faire son travail ». L’armée a confirmé avoir éliminé Fadi al-Wadiya, le présentant comme un « agent important » du Jihad islamique, un groupe palestinien qui combat aux côtés du Hamas. bur-cn/tp/sg

 
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