conflits au Moyen-Orient et en Ukraine au menu

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Les tensions internationales alimenteront les discussions entre les ministres des Affaires étrangères du G7 en début de semaine. Ils se réunissent ce lundi après-midi à Fiuggi et Anagni, près de Rome en Italie, pays qui assure la présidence tournante de ce groupe composé des sept pays les plus développés (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, , Allemagne, Italie et Japon). ).

Au menu de cette première journée : la situation au Moyen-Orient et en mer Rouge. Sera ainsi discuté “Les moyens de soutenir les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et au Liban, les initiatives visant à soutenir la population et la promotion d’un horizon politique crédible pour la stabilité de la région seront discutés”. » a déclaré le ministère italien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Les travaux débuteront en présence du secrétaire d’État américain Antony Blinken, cinq jours après un nouveau veto des États-Unis au Conseil de sécurité de l’ONU pour un cessez-le-feu à Gaza. Outre les ministres des Affaires étrangères du G7, une séance de dialogue élargie est prévue avec leurs homologues d’Arabie saoudite, d’Égypte, de Jordanie, des Émirats arabes unis et du Qatar, ainsi qu’avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit.

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Mandats d’arrêt à l’ordre du jour

Les ministres aborderont notamment le sujet des mandats d’arrêt – lancés jeudi dernier – par la Cour pénale internationale (CPI) contre plusieurs hauts responsables. Il s’agit du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, de son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant et du chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif.

La Première ministre italienne Giorgia Meloni s’est engagée la semaine dernière à “approfondir (…) les motivations ayant conduit à cette décision” de la CPI. Motivations « qui doit toujours être objectif et non politique »a-t-elle ajouté.

« Un point reste clair pour ce gouvernement : il ne peut y avoir d’équivalence entre les responsabilités de l’État d’Israël et de l’organisation terroriste Hamas »a souligné le dirigeant italien.

Une précision intervenue après des déclarations contradictoires de ses ministres. Le ministre de la Défense, Guido Crosetto, a déclaré jeudi que l’Italie serait “obligé d’arrêter” Benyamin Netanyahu et Yoav Gallant s’ils venaient en Italie. Il a expliqué que son pays est obligé de le faire « en tant qu’État partie au Statut de Rome, fondateur de la CPI ». Cependant, le même jour, le vice-Premier ministre Matteo Salvini a au contraire indiqué que « Netanyahu serait le bienvenu s’il venait en Italie. »

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L’Ukraine aussi…

La deuxième journée de discussions des ministres du G7, mardi, portera sur la guerre en Ukraine. “La présidence italienne entend confirmer le plein soutien militaire, politique, économique et financier du G7 à Kiev, en vue d’une paix globale, juste et durable”est-il précisé dans un communiqué.

Car l’avenir de l’aide occidentale est incertain depuis l’élection début novembre de Donald Trump comme nouveau président américain – il prendra ses fonctions le 20 janvier. Les Européens craignent un désengagement des États-Unis dans ce conflit, voire des pressions américaines. pour un accord avec la Russie, au détriment de l’Ukraine.

À tel point que quelques semaines avant de quitter le pouvoir, l’administration de Joe Biden a donné la semaine dernière l’autorisation à Kiev d’utiliser des missiles américains à longue portée sur le territoire russe. Et a promis de lui fournir des mines antipersonnel. Un changement stratégique majeur qui a fait monter d’un cran les tensions.

…mais pas seulement

Le communiqué du G7 indique également que la situation dans l’espace indo-pacifique sera discutée lors de cette réunion en Italie. En présence de ministres de plusieurs pays asiatiques. Les ministres discuteront également des crises en cours en Haïti, au Soudan et au Venezuela.

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Et parallèlement à ce sommet, les ministres des Affaires étrangères du pourtour méditerranéen se réuniront à Rome à 9 heures pour la 10e édition des « Dialogues méditerranéens ». Pour la première fois, des pays des Balkans occidentaux y participeront. Plus généralement, parmi les participants figurent les ministres des Affaires étrangères de Croatie, de Jordanie, d’Égypte, d’Inde, de Libye, du Liban, du Yémen et de Palestine, ainsi que de l’Albanie et de la Bosnie-Herzégovine. , la Macédoine du Nord et le Monténégro.

Rencontre avec l’Iran en fin de semaine

La suite de la semaine sera encore chargée diplomatiquement parlant pour la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les trois pays s’entretiendront vendredi avec l’Iran sur son programme nucléaire. Car, avec les Etats-Unis, ils sont à l’origine d’un texte critique de ce programme, présenté lors d’une réunion à Vienne au siège de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Ce texte a été approuvé jeudi dernier par 19 des 35 Etats membres du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, provoquant l’ire de Téhéran.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, n’a toutefois pas précisé le lieu de cette rencontre. Le Royaume-Uni a confirmé dimanche que ces négociations auraient lieu.

“Nous restons déterminés à prendre toutes les mesures diplomatiques pour empêcher l’Iran de développer des armes nucléaires, y compris des mesures de représailles si nécessaire”, a-t-il ajouté. » a déclaré le ministère britannique des Affaires étrangères.

En plus de cette question, l’Iran discutera de la situation régionale et internationale avec ces pays.

(Avec l’AFP)

 
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