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Un avion cargo s’écrase en Lituanie, un mort
Un avion cargo de DHL reliant l’Allemagne à la Lituanie s’est écrasé lundi matin alors qu’il effectuait un atterrissage d’urgence près de l’aéroport de Vilnius, les autorités n’excluant pas un acte criminel. L’avion devait atterrir à l’aéroport de Vilnius et s’est écrasé à quelques kilomètres de l’aéroport”, a déclaré à la presse Renatas Pozela, chef des services d’incendie et de secours, ajoutant que l’un des quatre membres de l’équipage avait été retrouvé mort. “Il y avait quatre membres d’équipage: deux Espagnols, un Allemand et un Lituanien”, a déclaré à l’AFP Julija Samorokskaja, porte-parole de la police de Vilnius. “Un des Espagnols a été tué”, tandis que les blessés ont été hospitalisés. Selon un communiqué de DHL Allemagne, un avion Swift Air, exploité par un partenaire pour le compte de DHL et qui reliait Leipzig (Allemagne) à la capitale lituanienne, “a effectué un atterrissage d’urgence à environ un kilomètre” de l’aéroport de Vilnius. L’accident s’est produit vers 5h30 heure locale (03h30 GMT). Selon Ausra Rutkauskiene, directrice de l’entreprise lituanienne, l’avion transportait « des expéditions de plusieurs clients » et non d’un seul. Lors de l’accident, suivi d’un incendie, une maison a pris feu. Les autorités ont précisé que tous les habitants avaient été évacués sains et saufs. Un photographe de l’AFP présent sur place a pu voir l’épave de l’avion et de la maison, ainsi que des dizaines de colis éparpillés au sol. « Nous avons été réveillés par le bruit d’une explosion. Par la fenêtre, nous avons vu la vague d’explosion et un nuage de feu”, a déclaré à l’AFP Stanislovas Jakimavicius, 65 ans. A 300 mètres de la zone du crash. “Comme un feu d’artifice (…) Tout a ensuite brûlé avec beaucoup de fumée”, a-t-il ajouté.- Enquête – Les autorités, qui ont ouvert une enquête, restent prudentes sur les causes du crash, tout en n’excluant pas un acte terroriste. “Il est prématuré d’associer (le crash) à quoi que ce soit”, a déclaré à la presse Darius Jauniskis, le chef des services de renseignement. Lituaniens. « Nous travaillons avec nos partenaires étrangers pour obtenir toutes les informations possibles. Nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’un acte terroriste », a-t-il déclaré. “Nous avons prévenu que de telles choses étaient possibles, nous voyons une Russie de plus en plus agressive, (…) mais nous ne pouvons pas encore (…) pointer du doigt” qui que ce soit, a encore déclaré M. Jauniskis. Selon le ministre de la Défense, Laurynas Kasciunas, il n’existe jusqu’à présent « aucun signe ou preuve suggérant qu’il s’agisse d’un sabotage ou d’un acte terroriste ». Les enquêteurs se sont rendus à l’hôpital pour interroger les trois membres d’équipage blessés, tandis que les boîtes noires de l’avion doivent être analysées pour déterminer s’il s’agit « d’une erreur technique, d’une erreur de pilotage ou autre », a-t-il ajouté, précisant que l’enquête « pourrait durer environ une semaine ». – Colis incendiaires Début novembre, plusieurs personnes ont été arrêtées en Lituanie et en Pologne dans une affaire de colis incendiaires envoyés par avion vers différents pays d’Europe, et dont les traces pourraient, selon plusieurs capitales, conduire jusqu’en Russie. Cet été, des colis contenant des engins incendiaires ont été retrouvés dans des entrepôts DHL en Allemagne et en Grande-Bretagne, où ils ont pris feu. En Pologne, un colis a également incendié un camion DHL, selon le quotidien Gazeta Wyborcza. Un conseiller du président lituanien pour la sécurité nationale avait alors attribué cette opération à la Russie. « Nous devons neutraliser et démanteler la Source, et nous savons qui est derrière ces opérations. Il s’agit du renseignement militaire russe », a déclaré Kestutis Budrys. Les renseignements allemands avaient également pointé du doigt la Fédération de Russie. Le 14 octobre, lors d’une audience au Bundestag, le chef du renseignement intérieur allemand (BfV), Thomas Haldenwang, a ouvertement accusé Moscou d’être à l’origine de « l’affaire DHL », en faisant référence à l’affaire. d’un colis qui a pris feu en juillet dans un centre du transporteur DHL à Leipzig. sau-bo/lrb