Gilbert a fait ce geste jeudi matin, alors qu’il comparaissait par vidéoconférence au palais de justice de Sherbrooke devant le juge Alexandre Tardif.
Il devait initialement comparaître devant la Cour du Québec pour son enquête en vue d’une mise en liberté pour ses accusations d’agression armée et de bris de conditions.
Toutefois, le procureur de la DPCP Louis Fouquet et l’avocate de l’accusé, Morgane Laloum, ont expliqué que cette dernière avait renoncé à cette enquête, à la suite de quoi le juge Tardif n’avait d’autre choix que de le déclarer détenu jusqu’à la fin des procédures.
La Cour du Québec n’avait toutefois pas compétence pour mener l’enquête sur la mise en liberté en lien avec l’accusation de meurtre au deuxième degré contre le résident de Sherbrooke. Steeve Gilbert aurait pu demander à la Cour supérieure de mener une telle enquête sur cette affaire, mais il ne l’a pas fait.
L’affaire reviendra devant le tribunal le 5 juillet pour fixer la date de l’enquête préliminaire sur l’accusé.
Rappelons que le 25 janvier dernier, la police avait été appelée rue Gillespie pour un signalement de coups de couteau. L’enquête a été transférée à la Sûreté du Québec. Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) tente également de faire la lumière sur les événements.
À la suite de cet événement, Steeve Gilbert a été accusé de meurtre au deuxième degré, de manquement aux conditions et d’agression armée.
