La rencontre entre Bastia et Lorient, samedi 23 novembre, dans le cadre de la 14e journée du championnat de Ligue 2, a été marquée par des jets de projectiles en direction d’un arbitre de touche. « Des faits innommables et des violences rares », selon le syndicat des arbitres d’élite.
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Samedi 23 novembre, le match entre le SC Bastia et le FC Lorient, qui se jouait au stade Armand-Cesari, a été interrompu à la 37e minute de jeu.
En cause : des objets lancés sur l’arbitre de touche. “Un système de sécurité renforcé sera mis en place pour protéger l’assistant numéro 2, envers qui nous serons très vigilants», a déclaré l’arbitre principal, Willy Delajod. Après 25 minutes de suspension, le match a pu reprendre et se terminer sur le score de 0-0.
Pourtant, le lendemain, dans un communiqué, le syndicat des arbitres de football d’élite (SAFE) décrivait «faits indescriptibles” et “d’une violence rare : briquets, nourriture, boissons, insultes… Sur un arbitre». “Jusqu’où faudra-t-il aller pour comprendre la stupidité et le danger de tels actes que nous laissons se produire ? Un jour, il sera trop tard et nous nous en voudrons. […] La tribune concernée représente un danger et pas seulement pour les arbitres», alerte la SAFE qui réclame «des sanctions exemplaires».
Une position à laquelle le club bastiais a répondu dans un communiqué, ce lundi 25 novembre. S’il « condamne fermement ces comportements » et assure «je travaille, depuis samedi soir, à prendre les mesures nécessaires grâce à la vidéoprotection“, il “est surpris par le communiqué de SAFE».
Le SC Bastia se qualifie ainsi de «déplorable et inacceptable la généralisation de ces faits à tous les supporters bastiais et la stigmatisation de tout un public passionné et exemplaire». « Aucun sentiment d’insécurité, de « violence » ou de « danger » ne règne au Stade Armand-Cesari. A aucun moment l’intégrité physique d’un acteur n’a été mise en danger », poursuit-il.
Le SC Bastia occupe actuellement la 11ème place du classement général de Ligue 2.
