Fin novembre, la police du comté de Riverside, dans l’État américain de Californie, a annoncé avoir résolu une affaire vieille de 45 ans, grâce à un échantillon d’ADN prélevé lors de l’autopsie d’un suspect après sa mort.
Il avait passé le détecteur à mailles, mais avait été trahi par une goutte de sang prélevée lors de son autopsie. Le 9 février 1979, Esther Gonzalez, 17 ans, se rendait à pied au domicile de sa sœur à Banning, en Californie, non loin de ses parents. Mais l’adolescente n’est jamais arrivée à destination. Son corps sans vie a été retrouvé dans la neige le lendemain, au bord d’une autoroute, par la police, après un appel d’un homme qui se disait incapable de déterminer s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme, le cadavre était tellement endommagé.
L’autopsie d’Esther Gonzalez a déterminé que l’adolescente avait été agressée, violée et matraquée à mort. La police a rapidement soupçonné l’appelant qui avait signalé sa découverte, Lewis Randolph « Randy » Williamson, d’être le tueur. Ce dernier a donc été soumis au détecteur de mensonge et a « réussi » le test, ce qui « à l’époque l’exonère de tout acte répréhensible ». Pendant plus de 40 ans, les enquêteurs ont recherché en vain un autre suspect. Lorsque l’ADN est apparu, les enquêteurs sont retournés aux phoques pour prélever un échantillon de sperme sur la victime.
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Le meurtrier décédé en 2014
Et en 2023, des détectives décident d’envoyer le dossier à un laboratoire de généalogie génétique au Texas pour tenter de résoudre cette affaire froide et l’ADN parle. Jason Corey, l’enquêteur principal du bureau du shérif du comté de Riverside, a annoncé aux médias américains, dont CNN, qu’un échantillon de sang prélevé sur Lewis Williamson après sa mort en 2014 lors de son autopsie correspondait à l’ADN du sperme trouvé chez Esther Gonzalez.
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“Nous sommes très heureux de pouvoir enfin tourner la page”, a écrit la sœur de la victime, Elizabeth Gonzalez, 64 ans, dans un courriel adressé à CNN, assurant que les derniers développements dans cette affaire non résolue apportent “la paix” à sa famille. « Nous en sommes ravis, mais comme l’homme est mort, nous sommes un peu tristes qu’il ne soit pas reconnu coupable de son meurtre. »