l’état de catastrophes naturelles reconnu dans l’Essonne et les Yvelines

l’état de catastrophes naturelles reconnu dans l’Essonne et les Yvelines
l’état de catastrophes naturelles reconnu dans l’Essonne et les Yvelines
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L’état de catastrophe naturelle vient d’être reconnu par arrêté ministériel dans les communes touchées par la tempête Kirk qui a frappé la métropolitaine en octobre, provoquant des inondations exceptionnelles.

Mi-octobre, 11 départements (Ardèche, Alpes-Maritimes, Corrèze, Essonne, Eure-et-Loir, Haute-Loire, Loire-Atlantique, Loire, Lozère, Rhône, Yvelines) ont subi des inondations exceptionnelles provoquées par le passage de la tempête Kirk. . Les habitants de 380 communes reconnues catastrophes naturelles peuvent désormais demander une indemnisation à leur compagnie d’assurance pour les dommages causés par les intempéries.

Inondations exceptionnelles

Du 16 au 20 octobre 2024, la dépression de Kirk a frappé une partie de la France, provoquant des inondations accompagnées de pluies, de vents et d’inondations d’une ampleur exceptionnelle. « Dans ces zones il n’est pas habituel de rencontrer des intensités pluviométriques aussi élevées en automne », indique Météo France : « Nous avons ainsi enregistré des valeurs parfois jamais mesurées dans les stations suivantes en 1 journée climatologique (entre 8h00 et 8h00). ) », comme « 73 mm au Perray (78) soit l’équivalent de plus d’un mois de pluie ». Les fortes précipitations ont provoqué des inondations dues au ruissellement et aux débordements des rivières, mais aussi des glissements de terrain, des coulées de boue et des coulées de débris. De nombreuses routes, voies ferrées et écoles ont dû être fermées et des maisons de retraite évacuées. Plusieurs milliers de foyers, d’entreprises et d’établissements publics touchés se sont retrouvés sans électricité.

Etat de catastrophe naturelle

Face à l’ampleur des dégâts, le gouvernement a reconnu l’état de catastrophe naturelle dans près de 380 communes avec un décret publié mardi 5 novembre. « L’intensité anormale du phénomène lors de l’événement est caractérisée au regard des cumuls de précipitations ou du ruissellement des cours d’eau qui ont une période de retour supérieure à 10 ans » (arrêté du 31 octobre 2024 reconnaissant l’état de catastrophe naturelle, JORF n. 0262 du 5 novembre 2024). Cette reconnaissance s’effectue principalement pour les inondations et les glissements de terrain survenus dans la période du 16 au 20 octobre 2024. Certaines communes sont reconnues en état de catastrophe naturelle en raison de l’intensité anormale du phénomène lors de l’événement, caractérisé par des cumuls de précipitations combinés à l’état de saturation en eau du sol qui favorise le ruissellement.

Yvelines et Essonne : les communes concernées

Nel dipartimento degli Yvelines (78), i comuni interessati sono i seguenti: Ablis, Auffargis, Beynes, Boinville-le-Gaillard, Bonnelles, Les Bréviaires, Bullion, Carrières-sur-Seine, La Celle-les-Bordes, Cernay- la-Ville, Chatou, Chevreuse, Choisel, Dampierre-en-Yvelines, Émancé, Les Essarts-le-Roi, La Falaise, Houilles, Jouars-Pontchartrain, Lévis-Saint-Nom, Longvilliers, Maurepas, Le Mesnil-Saint-Denis, Neauphle-le-Château, Orcemont, Orgeval, Orphin, Orsonville, Paray-Douaville, Le Perray-en-Yvelines , Ponthévrard, Prunay-en-Yvelines, Rambouillet, Rochefort-en-Yvelines, Saint-Arnoult-en-Yvelines, Saint-Forget, Saint-Hilarion, Saint-Lambert, Saint-Martin-de-Bréthencourt, Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Sainte-Mesme, Sartrouville, Senlisse, Sonchamp, Tousssus-le- Nobile, Villiers-Saint-Frédéric.

Dans le département de l’Essonne (91), les communes concernées sont les suivantes : Bièvres, Brétigny-sur-Orge, Breuillet, Briis-sous-Forges, Forges-les-Bains, Gif-sur-Yvette, Gometz-le-Châtel, Limours, Les Molières, Saint-Chéron, Saint-Maurice-Montcouronne, Sernaise, Les Ulis, Le Val-Saint-Germain, Vaugrino.

10 jours pour signaler l’accident

Cette reconnaissance peut légitimer l’assuré à une couverture contre les effets des catastrophes naturelles sur les biens couverts par les contrats d’assurance visés au Code des assurances, lorsque le dommage matériel direct qui en résulte a eu pour cause déterminante l’effet de cet agent naturel et que les conséquences habituelles les mesures prises pour prévenir de tels dommages n’ont pu empêcher leur apparition ou n’ont pas pu être prises. Par ailleurs, si l’assuré est couvert, l’état de catastrophe naturelle constaté peut donner lieu à la garantie susvisée. Les habitants des communes concernées disposent d’un délai maximum de 10 jours pour déclarer l’accident à leur assurance. Ils doivent dresser une liste précise des dommages subis et des choses perdues ou endommagées. Lorsque cela est possible, ils doivent également fournir dans la déclaration la preuve de la valeur et de l’état des choses endommagées. Dans un délai de deux mois à compter de la présentation de l’estimation du préjudice subi, ou de la publication de la provision si postérieure, une provision doit être versée à titre d’indemnisation. Quant à l’indemnisation complète, elle est perçue au bout de trois mois.

Vers une réforme du régime GattoNat ?

Fin octobre, après les inondations, le Premier ministre Michel Barnier a annoncé une augmentation du fonds de 75 millions d’euros. Barnierun fonds public créé en 1995 qui permet aux particuliers, aux collectivités et aux petites entreprises de financer des travaux destinés à réduire leur vulnérabilité aux catastrophes naturelles. Le fonds verra donc ses crédits augmenter à 300 millions d’euros. Parallèlement, les pouvoirs publics réfléchissent à une réforme du mode de financement du système d’indemnisation des catastrophes naturelles. GattoNat. Dans son rapport d’information no. N° 603 (2023-2024), déposée le 15 mai 2024 (système d’indemnisation des catastrophes naturelles), Christine Lavarde, sénatrice des Hauts-de-Seine, rapporteuse spéciale de la commission financière chargée du suivi des crédits de la mission Ecologie, développement durable et la mobilité tire la sonnette d’alarme : « le changement climatique menace le système d’indemnisation des catastrophes naturelles. Le coût des pertes dues aux catastrophes naturelles devrait augmenter d’environ 40 % d’ici 2050, uniquement en raison des problèmes climatiques. Les pertes liées à la sécheresse s’élèveront à 43 milliards d’euros entre 2020 et 2050, soit trois fois plus que les trente années précédentes (13,8 milliards d’euros). La plongée sous-marine connaîtra également une très forte intensification d’ici 2050. » Mais « le régime GattoNat il est à bout de souffle. La sécheresse de 2022 a entraîné la réduction de la quasi-totalité de la réserve de péréquation de la Caisse centrale de réassurance. La décision d’augmenter le taux de surtaxe de 12 à 20 pour cent le 1ET Janvier 2025 ne suffira pas à assurer l’équilibre du régime à long terme », indique le rapport. Le document présente 16 propositions visant à financer le système à long terme, à mieux protéger les assurés et à renforcer les politiques publiques de prévention des risques naturels majeurs.

Neuf de ces propositions figurent dans le projet de loi no. 612 (2023-2024) visant à garantir l’équilibre du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles, adopté en première lecture par le Sénat le 29 octobre 2024. Parmi ceux-ci, l’article 7 propose d’instaurer un nouveau prêt à taux zéro, « prévention éco- PTZ », qui doit permettre aux particuliers de mettre en œuvre des mesures de prévention des risques. Selon la note explicative, “ce prêt aidera les familles à financer les coûts des activités de prévention des risques qui, dans certains cas, peuvent s’avérer particulièrement onéreuses”. L’article 8 prévoit de subordonner l’octroi de la prime à la transition énergétique (MaPrimeRénov’), pour les logements les plus exposés aux risques naturels majeurs, à la réalisation de travaux de prévention des risques. En effet, la requalification énergétique des logements très exposés au retrait-gonflement des sols argileux et pour lesquels des mesures préventives ne sont pas adoptées, conduit à des dépenses publiques inefficaces, au point que ces logements pourraient disparaître dans les décennies à venir. « Un conditionnement plus rigoureux est nécessaire pour garantir la cohérence de la politique de renouvellement énergétique et favoriser la mise en œuvre d’ouvrages de prévention des risques », peut-on lire dans la note explicative.

 
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