Après la série de frappes israéliennes sur le Liban, dont celle qui a fait 29 morts à Beyrouth samedi 23 novembre, selon les derniers chiffres du ministère libanais de la Santé, la tension ne s’est pas retombée ce dimanche.
Les sirènes des raids aériens ont retenti dans de nombreuses régions d’Israël, rapporteAFP. Le pays a été la cible d’au moins 250 tirs de projectiles tirés par le Hezbollah depuis le Liban, selon l’armée israélienne qui avait initialement fait état de 160 tirs. Une partie a été interceptée. Dans un communiqué, le Hezbollah a déclaré avoir “a lancé, pour la première fois, une attaque aérienne à l’aide d’un essaim de drones de combat sur la base navale d’Ashdod”dans le sud d’Israël.
Chars détruits
Plus tard dans la journée, le mouvement pro-iranien a ajouté avoir tiré sur “une salve de missiles avancés et un essaim de drones de combat” sur un « cible militaire » à Tel Aviv et des missiles sur la base de renseignement militaire voisine de Glilot. Le Hezbollah prétend également avoir “détruit” cinq chars Merkava « à la périphérie est de la ville de Bayada » et un dans la région de Deir Mimas, à environ 2,5 kilomètres de la frontière israélo-libanaise. L’Agence nationale libanaise d’information (ANI) a fait état d’intenses combats dans plusieurs régions du sud, avec « Un convoi de 30 véhicules militaires israéliens bat en retraite » de la région de Bayada vers Tayr Harfa, plus au sud, après que le Hezbollah ait détruit ses chars. Elle a également signalé un « accélération de l’opération terrestre israélienne à Khiam »une ville proche de la frontière, après une nuit de combats “difficile”.
Demandé par leAFP, l’armée israélienne n’a pas commenté ces déclarations. Selon les organismes de secours et hospitaliers, au moins onze personnes ont été blessées, dont un homme d’une soixantaine d’années dans un état grave. « modéré à sévère ». Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a appelé dimanche à Beyrouth à un « cessez-le-feu immédiat ».
Représailles aux grèves à Beyrouth
Ces larges volées de tirs font suite à au moins quatre frappes israéliennes dans le centre de Beyrouth la semaine dernière, dont l’une a tué le porte-parole du Hezbollah, Mohammed Afif. Dans un discours prononcé mercredi, le leader du mouvement islamiste libanais, Naïm Qassem, a déclaré que la réponse aux récentes frappes contre la capitale devait être «attendu au centre de Tel Aviv».
L’armée libanaise, quant à elle, a déclaré qu’un soldat avait été tué dimanche et 18 autres blessés, “ certains sérieusement, suite à une attaque israélienne visant un centre de l’armée libanaise à Amriyeh »au sud du Liban.