“Aujourd’hui commence un nouveau cycle politique en matière de logement”, a assuré aux journalistes Carme Arcarazo, porte-parole du Syndicat catalan des locataires (Sindicat de Llogateres), principale organisation à l’origine de cette rencontre. “Il n’est pas possible pour les investisseurs de venir dans nos villes et de jouer avec des appartements comme le Monopoly”, a-t-elle poursuivi. “Aujourd’hui, nous sommes venus dire que c’est fini”, notamment aux “rentiers” qui nous volent la moitié de nos salaires”.
Les manifestants réclament donc une réduction des loyers d’environ 50%, la mise en place de contrats de location à durée indéterminée et l’interdiction des ventes spéculatives de logements. Sinon, ils menacent d’une « grève des loyers ».
Des loyers qui explosent
Cette manifestation fait écho à celle organisée le 13 octobre à Madrid, qui avait rassemblé au moins 22.000 personnes avec des slogans similaires, dans un contexte de fortes tensions dans toutes les grandes villes espagnoles face à la flambée des loyers. Selon le portail immobilier Idealista, le prix du mètre carré de location a bondi de 82% dans le pays au cours des dix dernières années, un taux cinq fois supérieur à celui du salaire moyen, qui a augmenté de 17%, selon l’Institut National de la Statistique (INE).