Né à Rennes et de cœur, Léo-Paul Bougerolles s’est épanoui dans la capitale bretonne. D’abord au Cercle Paul-Bert où il a été formé, puis au REC qu’il fréquente depuis plusieurs années : Je n’ai quitté Rennes que deux ans, en CE1 et CE2, pour aller au centre junior de Dinard. Mais dès ma première année, Olivier Bouvet m’a appelé pour me former avec le centre de formation REC.
Depuis cinq ans, il progresse au sein d’un groupe jeune, d’abord au sein d’Élite Avenir. A 1,95 m, Léo-Paul Bougerolles se démarque : Dans le volley de haut niveau, ils sont de plus en plus nombreux. Ma taille aide à bien bloquer et facilite également mes services. La dimension physique devient de plus en plus importante.
« Nous sommes au cœur du jeu »
A son jeune âge, 20 ans, ce poste demande néanmoins une certaine expérience, mais Léo-Paul Bougerolles considère avant tout la richesse de se retrouver dans cette situation : Ferryman, c’est le meilleur endroit, on ne s’ennuie jamais. Il y a toujours quelque chose à faire, nous sommes au cœur du jeu. C’est difficile parce qu’on a beaucoup de responsabilités et, en même temps, c’est très motivant, intéressant et enrichissant. Quand les choses vont bien, c’est à cause de toi, et quand les choses vont mal, c’est de ta faute.
Alors qu’il est devenu aspirant-pro en début de saison, Léo-Paul Bougerolles bénéficie, depuis deux matches au sein de l’équipe fanion, de la blessure au dos du passeur titulaire et capitaine, Brendan Gouessant.
Présent sur le terrain pour la première fois face à Arles, il a même été élu homme du match, avant d’enchaîner le week-end dernier par une nouvelle titularisation à Villejuif. Je fais partie de l’équipe de drapeau depuis deux ou trois ans. Même si auparavant, je n’avais fait que des apparitions. J’attendais que mon tour arrive, j’étais prêt. J’avais une opportunité à saisir, je l’ai saisie. J’étais confiant, je savais que je n’allais rien faire de mal en rentrant à la maison. J’étais bien préparé. J’ai travaillé pour être à la hauteur.
Si Léo-Paul Bougerolles ne sait pas de quoi l’avenir lui sera réservé, il espère se poser un peu sur le long terme. Tant que je joue, je suis heureux. Quand Brendan récupérera, nous verrons. Pour l’instant, je prends tout ce que je peux, surtout la confiance.