De violents combats entre le Hezbollah et l’armée israélienne font rage dans la ville frontalière de Khiam, une “porte stratégique” du sud du Liban dont Israël tente de s’emparer depuis plusieurs jours, a indiqué samedi l’Agence nationale de sécurité. informations (ANI).
« Israël a poursuivi ses attaques nocturnes contre la ville de Khiam jusqu’au matin, utilisant tous types d’armes pour prendre le contrôle de la ville », selon l’ANI, qui précise que Khiam est considérée par Israël comme « une porte stratégique facilitant une progression terrestre rapide ».
Les chars israéliens sont stationnés à l’est de Khiam, à 6 km de la frontière, depuis plus de trois semaines. Mardi, l’agence a signalé des mouvements de chars au nord de la ville.
L’ANI indique que l’armée israélienne cherche à « encercler la ville de tous côtés », aidée par une couverture aérienne et terrestre massive dans et autour de la localité, où elle dynamite bâtiments et maisons.
Ces deux derniers jours, le Hezbollah a, de son côté, revendiqué une vingtaine d’attaques contre des soldats israéliens à Khiam.
L’agence a également fait état, samedi, de violents combats près de la ville de Bayyada, au sud du Liban, dont la situation sur la côte offre également un avantage « stratégique », à environ 7 km de la frontière.
L’armée israélienne a mené des incursions dans plusieurs villages frontaliers du Liban, dynamitant des maisons et prétendant détruire les tunnels du Hezbollah, avant de se retirer.
Israël dit vouloir éloigner le Hezbollah des zones frontalières du sud Liban pour permettre le retour de près de 60 000 habitants du nord du pays, déplacés par les tirs de roquettes de la formation pro-iranienne.