Hier soir, la soirée a été particulièrement difficile pour Rafaël Harvey-Pinard, alors que le Rocket de Laval a subi une défaite de 4-2 contre les Sénateurs de Belleville à domicile.
Pour la première fois cette saison, l’équipe a accordé quatre buts à domicile, et Harvey-Pinard a été l’un des joueurs les plus critiqués de la rencontre.
Lent sur ses patins, hésitant dans ses décisions, le Québécois a eu du mal à retrouver le niveau de confiance et de performance auquel il avait habitué ses partisans lors de son impressionnante ascension avec le Canadien il y a deux saisons.
Pascal Vincent, l’entraîneur-chef du Rocket, a confirmé qu’Harvey-Pinard accompagnera l’équipe à Belleville pour le match de demain, dans l’espoir de le voir rebondir rapidement.
Pourtant, le constat est clair :
« Il va lui falloir du temps pour se remettre en forme,» a déclaré Vincent après la rencontre.
Depuis son retour de blessure, Harvey-Pinard semble manquer de synchronisme et de dynamisme. Même si l’effort est là, il n’est plus le joueur énergique et efficace qui avait inscrit 14 buts en 34 matchs lors de son rappel mémorable en 2023.
Soyons honnêtes. Cette séquence de 14 buts est simplement due au fait que le CH était dernier dans la LNH et que personne ne jouait pour rien ce soir et Harvey-Pinard en a profité pour graisser son bilan de plombier.
Mais depuis, limité par des pépins physiques et des absences prolongées, il n’a trouvé le chemin des filets qu’à deux reprises… en 45 matches…
“J’aurais aimé faire un meilleur match”
“Évidemment, je peux jouer bien mieux que ça.”
Mais les faits sont accablants : ses blessures récurrentes, notamment à la jambe droite, ont affecté sa puissance et sa vitesse, éléments cruciaux pour un joueur de son gabarit et de son style.
Il était déjà très lent en patins. Mais aujourd’hui, il n’avance tout simplement pas.
Avec Patrik Laine sur le point de revenir dans l’alignement des Canadiens et des joueurs comme Lucas Condotta et Emil Heineman brillant en quatrième ligne, la compétition à l’avant est féroce.
Pour l’instant, Harvey-Pinard est en séjour de conditionnement avec le Rocket de Laval qui se termine cette semaine.
Ce qui veut dire qu’il doit absolument revenir dans la LNH.
Mais soyons réalistes : Harvey-Pinard pourrait bien être relégué au ballottage s’il ne parvient pas à regagner la confiance de l’organisation.
Aucune autre équipe de la LNH ne va le réclamer, signe d’un avenir incertain dans la grande ligue. Qui veut d’un plombier garanti à 1,1 million de dollars qui a la vitesse et les mains d’un vétéran de la ligue de la bière ?
«Il a besoin de retrouver sa confiance et son patinage», a ajouté Pascal Vincent.
Mais est-ce que cela suffira ? Harvey-Pinard sait qu’il joue gros. La dernière année de son contrat de deux ans d’une valeur garantie de 2,2 millions de dollars approche, et il devra prouver qu’il mérite toujours une place parmi l’élite.
Comment prouver qu’on est un joueur de la LNH quand on est si lent, si peu talentueux et que nos problèmes physiques ont finalement eu raison de notre seul atout : l’énergie ?
Certains analystes québécois, bien que fervents partisans du joueur, commencent à se demander si son statut de Québécois ne lui a pas offert un traitement de faveur injustifié.
Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse, qui ont fait campagne pour le voir jouer sur le premier trio, pourraient bien revoir leur jugement si Harvey-Pinard continue de stagner.
Est-il temps qu’il montre qu’il a vraiment sa place dans la LNH ? Le problème est qu’il n’a plus le luxe du temps. Sa carrière dans la LNH semble déjà terminée… avant qu’elle n’ait vraiment commencé…
Le terrain est de plus en plus glissant pour Harvey-Pinard et le jeune Québécois risque de voir sa carrière dans la LNH se terminer prématurément.
À 25 ans, Rafaël Harvey-Pinard se retrouve à la croisée des chemins dans sa carrière. Entre le Rocket et une éventuelle rétrogradation permanente dans la AHL, il devra redoubler d’efforts pour revenir plus fort, retrouver l’énergie et la confiance qui étaient sa marque de fabrique.
« Je dois absolument travailler sur mon patinage et ma confiance avec la rondelle. » dit-il.
Mais le temps joue contre lui, et l’avenir semble de plus en plus incertain.
Une chose est sûre : Harvey-Pinard devra livrer son plus gros combat s’il veut éviter que 2025 ne soit synonyme de fin de carrière dans la LNH.
Pour l’instant, tout ce qu’il peut faire, c’est se relever, recommencer et prouver à ses détracteurs – et à lui-même – qu’il mérite une autre chance. Mais le chemin sera long et ardu.
Pour ne pas dire impossible.
Alors que Rafaël Harvey-Pinard traverse une période difficile, les partisans du Canadien de Montréal ne semblent pas enclins à lui accorder le moindre répit.
Sur les réseaux sociaux, les critiques pleuvent, souvent dures et impitoyables.
Un internaute a résumé l’opinion générale en ces termes :
« Harvey-Pinard est un plombier qui a été peint en or à cause de son passeport québécois. Il n’a jamais eu le niveau NHL. Il était écrit dans le ciel que ça allait plafonner. »
Un autre fan était encore plus cruel :
« C’est triste à dire, mais Harvey-Pinard ressemble à un vétéran de la ligue des garages sur la glace. Lent, désemparé et complètement dépassé. »
Ces propos traduisent une désillusion installée depuis son déclin cette saison. Certains lui reprochent même d’avoir profité d’un contexte favorable lors de son ascension chez le Canadien :
« Oui, il avait l’air bien lorsqu’il jouait avec Suzuki et en avantage numérique, mais mettez-le sur un trio avec Pezzetta, et voilà le vrai Harvey-Pinard. »
Les partisans du Rocket n’étaient pas plus gentils après la défaite contre les Sénateurs. Beaucoup ont souligné son manque de vitesse et son incapacité à générer des occasions offensives.
« Comment voulez-vous qu’il trouve sa place avec le CH s’il n’est même pas capable de dominer dans la AHL ? » » a écrit un spectateur présent au match.
Cette déconvenue de Rafaël Harvey-Pinard ne fait que renforcer les doutes quant à son avenir dans la LNH. Malgré ses efforts louables, il peine à trouver un équilibre entre son jeu physique et son apport offensif.
Même Pascal Vincent, d’habitude plus mesuré dans ses commentaires, a laissé entendre que son joueur avait encore un long chemin à parcourir pour retrouver son niveau.
Mais ce qui nous impressionne le plus, ce sont les commentaires virulents sur la toile.
« Harvey-Pinard fait le déplacement à Belleville, mais à ce rythme-là, il ne jouera plus jamais un autre match dans la LNH. Il a eu sa chance. »
Si le CH doit le soumettre à des dérogations, il y a de fortes chances qu’il ne soit pas réclamé. Et c’est très révélateur de sa situation. »
Harvey-Pinard a lui-même admis avoir dû travailler cet été pour retrouver sa vitesse et sa puissance, notamment en renforçant sa jambe blessée.
Mais le problème va bien au-delà de sa condition physique. Sa confiance, autrefois l’un de ses plus grands atouts, semble désormais irréversiblement ébranlée.
Les critiques des supporters, des journalistes et même de ses coéquipiers dans l’ombre pèsent lourdement sur ses épaules.
Des joueurs comme Lucas Condotta et Emil Heineman, moins médiatisés car non-québécois, mais plus constants, risquent de lui voler définitivement sa place.
La concurrence est rude et Harvey-Pinard ne semble plus en mesure d’être à la hauteur des attentes.
À 25 ans, Rafaël Harvey-Pinard se retrouve dans une situation presque désespérée. La LNH, ce rêve qu’il a brièvement effleuré, semble aujourd’hui s’éloigner à jamais.
Si ses performances ne s’améliorent pas, cette saison pourrait bien être sa dernière sous contrat dans la ligue majeure.
Même les supporters qui l’ont soutenu avec passion au début de son parcours se détournent désormais. Et c’est peut-être la partie la plus cruelle de cette histoire : Harvey-Pinard a non seulement perdu sa place sur la glace, il a aussi perdu la foi de ceux qui croyaient en lui.
Sa carrière dans la LNH approche dangereusement de sa fin, et sauf miracle, Rafaël Harvey-Pinard risque de se joindre à la longue liste des joueurs québécois qui n’ont jamais réussi à s’imposer durablement.
La réalité est brutale : pour Harvey-Pinard, le rêve de LNH pourrait se terminer aussi vite qu’il a commencé.