une journée au cœur des oraux d’admission à KEDGE

une journée au cœur des oraux d’admission à KEDGE
une journée au cœur des oraux d’admission à KEDGE

Nichée au pied des calanques, KEDGE Business School à Marseille a ouvert ses portes en juin à une nouvelle vague de candidats souhaitant rejoindre l’une des meilleures écoles de commerce de France. Ce jour-là, nous avons eu l’honneur de participer aux oraux d’admission, avant de mener une série d’entretiens avec le personnel de l’école (admis, candidats, membres d’associations, responsables de programmes startup). Une journée riche en découvertes et en échanges.

Un accueil chaleureux et stimulant pour les candidats

Le décor est prêt à accueillir les candidats. Enseignes, affiches, batterie, DJ, ateliers, stands : ici, tout est fait pour que les candidats puissent se détendre, relâcher la pression et avoir de premiers échanges avec les étudiants et le personnel de l’école. “Nous sommes là pour donner confiance aux candidats, mais aussi et surtout pour leur faire découvrir l’école. Nous souhaitons nous intéresser à leur parcours pour orienter au mieux les conseils que nous pourrions leur prodiguer. », commente Amélie, étudiante et responsable des activités au sein de l’équipe des admissions.

Pour Kélian, dans la continuité de la vision d’Amélie, les admissions sont l’occasion de présenter plus en détail les programmes proposés par KEDGE. “Il faut voir ce qui motive les candidats. S’il s’agit plutôt du contenu pédagogique, nous orientons nos échanges et nos questions. Aussi, nous essayons de faire une rotation entre les admis pour pouvoir discuter un peu avec tout le monde, afin que le candidat puisse se forger une opinion basée sur une pluralité d’admis, car nous avons tous des parcours et des aspirations différents.»

Parmi les stands présents dans la salle du campus se trouve celui du « Révélateur ». Depuis cette année, KEDGE propose aux candidats une toute nouvelle manière de réaliser leur entretien de personnalité grâce à un jeu de fiches qui abordent les enjeux du développement durable, les moyens d’action possibles, mais aussi l’occasion de présenter son parcours professionnel et de montrer au jury son esprit d’analyse et de synthèse. “Il est essentiel de permettre aux candidats de comprendre les attentes du Révélateur, nous pratiquons ensemble en leur prodiguant de précieux conseils.», ajoute Kélian, admis en année pré-master.


Les jurys ne sont pas à l’abri de cette réalité. Lors de leur briefing, qui a eu lieu dans la matinée, et après un rappel précis des Céline Haydirecteur du programme PGE, sur les conditions et le déroulement de l’épreuve, les questions et demandes d’éclaircissements n’ont pas manqué pour éclaircir certains points et maîtriser les modalités sur le bout des doigts. La vue offerte par cette salle de classe, où se déroulait le briefing matinal, sur le parc des Calanques donnait envie de chausser ses baskets, de grimper puis de dévaler la magnifique vallée rocheuse ! Mais d’abord, place aux entretiens…

Lire aussi : Avant 2025 : l’accélération stratégique de KEDGE qui pense déjà à 2030 !

Comment les candidats vivent-ils les oraux ?

De retour dans la salle du campus, les étudiants de l’école, vêtus de t-shirts jaunes aux couleurs de l’établissement, se montrent disponibles et amicaux. Le stress des défis semble s’évaporer sous leurs sourires rassurants et leur attitude détendue. Ici et là, nous pouvons voir des conversations entre les admis et les candidats autour du parcours de vie de chacun. “Tout le monde a l’air très cool. Contrairement à d’autres écoles dans lesquelles j’ai eu l’occasion de passer des oraux, je ne me sentais pas seule. Ici vous pouvez répondre à mes questions.», Margaux, 21 ans, a fait deux années de prépa à Brest, mais elle passe aujourd’hui le concours AST. “J’adore l’esprit de l’école. J’ai discuté des programmes et des parcours. Idéalement, j’aimerais faire mon M1 dans un premier temps, puis partir en alternance. Je voulais connaître un peu les opinions à ce sujet.»

Pour Margaux, comme pour les autres candidats avec lesquels nous avons pu échanger, la dimension internationale d’une école et sa capacité à établir des partenariats solides avec ses homologues à l’étranger sont un facteur clé dans leur prise de décision. “Je me suis intéressé tout au long de la journée à ce que faisaient les étudiants à l’international, car partir à l’étranger est obligatoire dans mes études. Et donc, je veux connaître les différentes débouchés possibles, le parcours qu’ont fait certains élèves, afin de m’inspirer et voir ce qui est possible dans cette école.»

Avant de concrétiser ses projections, l’étudiante bretonne se présente devant le jury avec sérénité. “Le jury m’a donné confiance. Je n’avais pas l’impression que quelqu’un essayait de me tromper, mais plutôt de découvrir ma personnalité afin d’en apprendre davantage sur moi.». Margaux se réjouit d’avoir pu réaliser un véritable échange et de ne pas se soumettre à un jeu de questions/réponses, plus proche de ce que peuvent ressentir les candidats lors des épreuves orales. “Quand j’ai appris à constituer un jeu de cartes pour les entretiens de personnalité, j’ai paniqué, mais je dois dire que cela a eu pour effet de faciliter la discussion et d’aborder plusieurs sujets.​​ Je pense qu’au final les cartes nous permettent d’explorer des sujets que nous ne connaissons pas. Je n’explore pas nécessairement dans une interview traditionnelle.»

Les concours AST ont la particularité de réunir des candidats aux parcours atypiques. Arthur a passé 5 ans au lycée. A quelques jours après le baccalauréat, il choisit d’abandonner la filière STI2D au profit de la STMG. Un retour en CP qui lui a fait « perdre » deux années d’études. “J’ai eu des conflits familiaux au cours de ma dernière année. Je n’allais plus en cours, et je me rendais compte que la raison pour laquelle je n’allais plus en cours n’était pas liée à ma situation personnelle, mais plutôt à mon choix d’orientation qui n’était pas le bon.» Aujourd’hui, après trois années d’IUT, le voici, ici à Kedge, pour les examens d’admission. “J’aime gérer… avec ce que cela implique (les conflits) !»

Arthur n’envisage pas de secteur d’activité en particulier, mais il aimerait débuter par des postes de direction d’équipes, de sites ou d’agences et par la suite «rechercher des postes de direction et ensuite, éventuellement, ouvrir une ou plusieurs entreprises.“Il arrive à l’entretien en toute confiance.”C’est un entretien de motivation pour découvrir qui je suis. Je ne vois pas pourquoi j’insisterais pour me présenter et exposer mes motivations personnelles.»

Lire aussi : Révélateur : KEDGE repense ses oraux pour le concours 2024

SimONU, l’association géopolitique de KEDGE

A KEDGE, comme dans d’autres grandes écoles, la vie associative joue un rôle important dans la formation des étudiants. Il en va de même pour les candidats qui ont beaucoup demandé aux admissions sur le panel des associations existantes sur le campus. En parcourant les couloirs, on constate une décoration très hétérogène d’un local associatif à l’autre. Les élèves aménagent l’espace comme ils le souhaitent et expriment leur créativité sans limite.

Kélian est passionné de géopolitique. Notre admission a reçu la visite des membres de l’association SimONU dans sa préparation avant de passer les oraux et d’intégrer KEDGE. Cette association aborde la géopolitique à travers une approche onusienne. Débattre, échanger, défendre les intérêts propres à chaque pays en fonction de leur politique, de leurs valeurs, de leur position historique et de leur passif.

Autant d’éléments avec lesquels il faut composer lorsqu’on est représentant de haut niveau. Et quoi de mieux que l’Assemblée générale de l’ONU pour mettre en réalité toutes ces composantes et comprendre les enjeux des missions diplomatiques (défendre les intérêts de sa nation). “Nos simulations s’articulent essentiellement autour des 17 objectifs de développement durable. Le but est que tous les pays, toutes les délégations de chaque pays débattent entre eux pour trouver une solution au problème qui leur est posé.».

Huit étudiants de KEDGE Business School ont participé en avril à la plus grande simulation de négociation des Nations Unies à New York. Source : KEDGE BS

« Nous avons soutenu la candidature Geev. Aujourd’hui, sa communauté compte 5 millions de personnes »

A l’entrée du campus, on aperçoit l’incubateur KEDGE sur notre gauche. L’ambiance est studieuse, comme on peut le deviner à travers la cloison entièrement vitrée. Loin, bien que proche, de la musique, des jeux vidéo, des divertissements et des rires venant de la salle de réception dans laquelle se trouvent les candidats.

Ici, les étudiants sont accompagnés par l’école dans leur démarche entrepreneuriale en fonction du stade de maturité de leur projet.L’objectif de ce programme est vraiment de les aider à passer de l’idée à la réalisation, en passant par les étapes d’un projet de création d’entreprise.» souligne Feyrouz Tripotin, responsable des programmes startups de KEDGE.

L’école soutient 70 projets simultanément. Le suivi est effectué par un panel d’experts. Bon nombre d’entre eux font partie de l’équipe interne. Pour le reste, des partenariats solides sont noués avec des cabinets comptables et juridiques (indispensables pour le choix du statut juridique par exemple). « C’est déjà extrêmement dur d’être seul quand on démarre une entreprise, on perd beaucoup de temps à chercher des informations. Nous affectons les meilleures personnes pour les accompagner et répondre à leurs problèmes. Le but est qu’ils créent rapidement.

Une des fiertés de l’incubateur de KEDGE : Geev, l’application de don d’objets entre particuliers. En 2016, l’entreprise a bénéficié du programme. Boucles d’oreilles, étagères, Legos, figurines, l’application est aujourd’hui la plateforme privilégiée des Européens pour vendre leurs produits. ” Nous avons soutenu l’application Geev, aujourd’hui sa communauté compte 5 millions de personnes » se félicite Feyrouz.

Les candidats éligibles d’aujourd’hui pourront-ils saisir ces opportunités dès la prochaine rentrée ? Réponse dans quelques jours, avec la publication des résultats !

A lire aussi. Dans les coulisses de la Business Nursery, l’incubateur de KEDGE

 
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