l’essentiel
Le mouvement social d’une ampleur inédite au sein de la Polyclinique du Sidobre pourrait être mis sur pause ce jeudi soir, pour entamer les négociations.
Un mouvement inédit, qui a duré 4 jours. Plus d’une centaine de salariés – infirmiers ou administratifs – de la Polyclinique du Sidobre, propriété du groupe Elsan, ont entamé une grève lundi 18 novembre. Un salarié de l’usine, membre du CSE, le Comité économique et social, a expliqué ainsi les raisons de cette grève : « Cela fait des années que nous tirons la sonnette d’alarme. Nous ne sommes pas écoutés. Nous avons écrit deux fois au groupe Elsan ces deux dernières années, par lettre recommandée, et nous n’avons eu aucune réponse ! »
Retour au travail ce jeudi à 20h.
Le mouvement particulièrement soutenu a quasiment paralysé l’établissement du sud du Tarnais depuis lundi. En effet, la direction a dû reprogrammer les opérations prévues ces derniers jours. Et si les rendez-vous de visites ont été tenus, les médecins ne sont pas en grève, les blocs opératoires sont fermés : aucune opération n’a été réalisée à la Polyclinique du Sidobre depuis 4 jours. Nous tenons toutefois à vous rappeler que le personnel a veillé au bon fonctionnement des urgences.
Ce jeudi, il semble que l’on se dirige vers la sortie de crise : selon nos informations, un protocole de négociation a été signé entre la direction et les représentants des salariés. Les travaux reprendront ensuite jeudi à 20 heures, tandis que les négociations se poursuivront en coulisses au cours des prochains jours.
Entre autres revendications, les salariés réclament une augmentation de salaire de 450 euros brut par mois et des modifications des conditions de travail.
suisse