Le duo contrasté du Rouge et Or prêt pour la Coupe Vanier

Le duo contrasté du Rouge et Or prêt pour la Coupe Vanier
Le duo contrasté du Rouge et Or prêt pour la Coupe Vanier

Le premier en est à sa saison recrue à Laval après avoir joué son football scolaire au Séminaire Saint-Joseph et son football collégial au CNDF. Il n’a jamais remporté le dernier match d’une saison de football même s’il était passé tout près en 2022 lors d’une défaite au Bol d’Or. Gosselin ne pourrait pas être plus motivé pour la finale canadienne de samedi après-midi contre l’Université Laurier.

« En fait, je n’ai jamais remporté de championnat dans ma carrière de footballeur. Il ne fait aucun doute que j’ai très faim d’en gagner un », explique l’athlète de six pieds trois pouces et 325 livres qui ne semblait pas ravi que votre humble serviteur lui rappelle son histoire collective de football. .

De son côté, le vétéran Vincent Delisle a gagné à tous les niveaux du football. Que ce soit au Séminaire Saint-François, avec les Cougars de Champlain-Lennoxville ou avec le Rouge et Or, le demi défensif semble voué à gagner.

« J’ai un Bol d’Or scolaire, j’ai gagné deux fois au collégial et j’ai gagné la Coupe Vanier en 2022 à Laval. J’ai été privilégié sur ce plan et c’est certain qu’entendre certains de nos jeunes joueurs mentionner qu’ils n’ont jamais gagné apporte un élément de motivation supplémentaire.

— Vincent Delisle, maraudeur du Rouge et Or

Delisle assure vouloir tout faire pour offrir ce cadeau aux jeunes joueurs de l’équipe.

« Rien que de voir la réaction des gars qui n’avaient jamais gagné lors des célébrations de la Coupe Dunsmore, c’était quelque chose. C’était aussi agréable de les voir en action lors de notre premier long voyage à Regina. Il ne reste désormais plus qu’un obstacle avant de soulever le gros trophée et d’obtenir la récompense ultime.

Vincent Delisle réalise un gros jeu contre les Rams de Regina. (Mathieu Bélanger / Rouge et Or)

Un défi colossal

La défense du Rouge et Or aura fort à faire lors de la Coupe Vanier puisque personne n’a réussi à ralentir l’offensive des Golden Hawks de Laurier cette saison. Une attaque très explosive selon Delisle.

« Il ne fait aucun doute qu’ils sont explosifs quand on fait l’analyse vidéo. Ils ont de bons receveurs et un bon quarterback. Nous avons eu la chance de jouer une attaque similaire lorsque nous avons joué contre Montréal et nous serons prêts.

Le quart-arrière Taylor Elgersma est toutefois un pivot différent de ce que voit habituellement le Rouge et Or. Armé d’un bras canon, le pivot de six pieds six pouces semble repérer ses cibles avec une facilité déconcertante.

«C’est effectivement un Pistolero. Il est capable de bouger, mais il préfère lancer depuis la poche. Je doute qu’il nous fasse mal avec ses jambes.

Elle est également bien protégée par sa ligne offensive qui joue différemment de la majorité des autres équipes canadiennes.

« Leur ligne offensive joue avec le même personnel du côté fort et faible du terrain. Les joueurs du côté faible (l’endroit où il y a moins de terrain à couvrir) sont également plus forts que ceux qui jouent du côté fort. Peu importe comment ils jouent, ils sont solides devant», affirme Gosselin avec conviction.

Thomas Gosselin a la ferme intention de faire sentir sa présence face à Laurier. (Caroline Grégoire/Archives Le Soleil)

Pas de peur

Les Golden Hawks ont marqué un nombre astronomique de points cette saison. Leur plus faible production offensive est survenue lors de la demi-finale de l’Ontario contre Queen’s, où ils ont marqué 29 points. Ils ont marqué 40 points ou plus cette saison dans la moitié de leurs matchs (5). Malgré toutes ces statistiques, Delisle assure que le mot peur ne fait pas partie du vocabulaire tertiaire cette semaine.

« C’est tout le contraire, nous sommes enthousiasmés par ce défi. Autant ils ont leurs joueurs vedettes au poste de receveur, autant c’est la même chose pour nous au poste de demi défensif. Nous avons à 100% le talent pour bien faire contre eux.

Si le jeu du jeune tertiaire du Rouge et Or sera crucial pour déterminer le vainqueur de cette finale canadienne, Gosselin estime que son groupe devra faciliter le travail de ses coéquipiers en appliquant une pression importante sur le quart-arrière adverse.

« Il va falloir trouver un moyen de faire pression. Ils ont réussi à bien le protéger cette saison. Je sais que les pressions internes sont toujours plus difficiles à négocier que celles qui viennent de l’extérieur. Yoann Miangué et moi devrions avoir notre mot à dire en fin de semaine.

 
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