Sam Goodchild (Vulnérable) a pris la tête de la 10e édition du Vendée Globe, mercredi 20 novembre, et naviguait à 7 heures du matin, avec près de 27 milles nautiques d’avance sur son premier poursuivant Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), avant d’affronter le redouté La stase et son climat imprévisible. Yoann Richomme (Paprec Arkéa) complète le trio de tête à 34 milles du Britannique, juste devant Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance).
Toujours en tête lundi, Jean Le Cam (Tout commence dans le Finistère – Armor-Lux), passé entre le Cap Vert et les côtes africaines mais désormais cap vers l’ouest, recule au classement puisqu’il pointe désormais en 13ème position, à près de 150 milles. par Goodchild.
Seulement 40 milles séparent le cinquième, Nicolas Lunven (Holcim-PRB), du leader, et l’entrée dans la dépression s’annonce cruciale pour les candidats à la victoire finale. « Les six premiers s’étendent sur 170 milles d’est en ouest, selon une ligne presque parfaite. Leurs compensations respectives généreront inévitablement des écarts à certains moments. »a expliqué Pierre Hays, directeur adjoint de course.
Avant d’affronter une météo calme et capricieuse mercredi après-midi, la plupart des douze premiers concurrents bénéficient de conditions idéales avec un vent compris entre 18 et 20 nœuds sur une mer plate, ce qui leur permet de dépasser les 20 nœuds en moyenne. « Les conditions sont parfaites pour faire avancer la voiture. Il bouge tout seul, alors je le laisse s’exprimer !», a résumé Sébastien Simon aux organisateurs. « La vie à bord est moins agréable que ces derniers jours mais la mentalité de compétiteur est choyée !a souligné Paul Meilhat (Biotherm), 12ème à près de 180 kilomètres du sommet.
Le champion en titre, Yannick Bestaven (Maître Coq), navigue toujours dans le top 10 (8ème à 71 milles), devant Samantha Davies (Initiatives-Cœur), 9ème à 91 milles, et Clarisse Crémer (L’Occitane en Provence), 10ème à 95 milles.
En queue de course, Louis Burton (Bureau Vallée), qui a consolidé son bateau après avoir subi des fissures sur la coque, remonte au classement (20ème, à 316 milles de la tête), même si son rythme est loin derrière les meilleurs. Szabolcs Weöres (Nouvelle Europe), dernier mort à 1 113 milles, était logiquement plus en retard que 24 heures après avoir recousu sa grand-voile à l’abri des Canaries, partie lundi.