l’essentiel
Le jeune deuxième ligne du Stade Toulousain, Clément Vergé, arrive en fin de contrat à la fin de la saison. Et comme à chaque fois qu’un jeune joueur prometteur pourrait arriver sur le marché des transferts, les rumeurs vont bon train à son sujet. Il raconte comment il aborde cette période particulière.
Ce que vit Clément Vergé s’inscrit dans le parcours d’un rugbyman professionnel. En fin de contrat à l’issue de la saison, en juin 2025, le deuxième ligne formé au Stade Toulousain discute actuellement de son avenir avec le club. Mais comme toujours dans ces périodes de négociations, les rumeurs vont bon train, surtout quand on est un grand espoir du rugby français à ce poste.
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Aussi, comme La Dépêche du Midi l’a révélé, d’autres clubs étaient intéressés par le profil du joueur originaire de Saint-Lizier, en Ariège. Montpellier, Pau ou encore l’Union Bordeaux-Bègles ont, selon nos informations, manifesté leur intérêt. Confronté pour la première fois de sa jeune carrière à voir son nom fuiter concernant un éventuel transfert, Clément Vergé explique garder la tête froide, et voir le côté positif des choses.
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Il met notamment en avant la difficulté pour un rugbyman professionnel d’obtenir un contrat et ne banalise pas la chance qu’il a. « J’essaie d’en discuter avec ma famille et surtout de le voir de manière positive. Si on relativise un peu, j’ai quand même la chance de me dire que j’ai des clubs qui sont intéressés, ce qui est gratifiant. D’autant que dans le rugby professionnel, il y a de plus en plus de gars qui se retrouvent sans contrat chaque saison. Je me dis que j’ai quand même de la chance. Ce n’est pas facile à gérer, mais c’est tout. Cela fait partie de la vie d’un joueur de rugby professionnel, il faut juste s’en occuper.”
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Cela en dit long sur la maturité du garçon qui peine à trouver du temps de jeu en ce début de saison (trois matches, une titularisation). De plus, il s’adapte à cette période de négociation et au jeu médiatique qu’elle implique. « On va dire que c’est un cercle vertueux. Si on est bon sur le terrain, on aura des sollicitations et on sera exposé. Nous devons juste voir les choses de manière positive.
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Une prolongation de contrat n’est pas à exclure pour Ernest-Wallon, même si le joueur n’a pas souhaité en dire plus et reste attentif à toutes les propositions. « Avec le Stade Toulousain, on discute encore. Pour l’instant rien n’est encore joué, ni avec Toulouse, ni ailleurs. Je me donne le temps de réfléchir. Ce que je veux, c’est jouer au rugby et progresser. Je suis au début de ma carrière donc… Pour moi, l’important c’est de jouer au rugby, peu importe où je serai l’année prochaine, ce que je veux, c’est jouer au rugby.
