deux policiers risquent des sanctions

deux policiers risquent des sanctions
deux policiers risquent des sanctions

Deux policiers du corps de police Richelieu Saint-Laurent font face à des sanctions pour leur intervention précédant le meurtre de Daphné Huard-Boudreault, tuée par son ex-conjoint violent en 2017.

• Lisez également : Murder of Daphné Huard-Boudreault: family sues police

En effet, selon un jugement rendu mardi par la Cour du Québec, Brigitte Légaré et Martin Fisette ont commis une faute dans leur gestion de l’événement du 22 mars 2017, jour où la jeune femme de 18 ans a été poignardée à mort. par Anthony Pratte-Lopps. Ce dernier a commis une erreur en laissant la victime se rendre seule à l’appartement où l’attendait le suspect, condamné à la prison à vie en 2019.

Il a été déterminé par le tribunal que les policiers avaient le pouvoir d’appréhender le suspect, même si aucune plainte n’avait été déposée contre lui, a souligné Virginie Dufresne-Lemire, l’avocate qui représente Éric Boudreault, le père de la jeune femme.

“La police aurait pu demander à Daphné de rester au commissariat et d’aller sécuriser les lieux, vérifier s’il était là”, a-t-elle argumenté.

Par ailleurs, les informations dont disposaient les autorités les jours précédant l’événement, outre les antécédents de violence conjugale de M. Pratte-Lops, étaient suffisantes pour justifier une intervention, a déclaré l’avocat.

« Le juge a conclu qu’il était introuvable. C’est faux, la police aurait dû faire le nécessaire, aller contrôler l’appartement”, a-t-elle ajouté.

La police n’a pas réagi à la décision du tribunal puisqu’une action civile est en cours.

Les policiers risquent désormais une suspension sans solde ni licenciement.

L’affaire reviendra devant le tribunal mercredi.

Voir l’explication complète dans la vidéo ci-dessus

 
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