VVendredi 15 novembre, les habitants de Grandcourt auraient pu croire qu’il y avait un incendie dans leur salle des fêtes en raison de la présence des pompiers.
« Il n’en était rien, confirme Maryse Vansuyt, la bourgmestre. L’idée d’un exercice est née d’une discussion avec un des pompiers de Miraumont. Ils cherchaient un endroit pour effectuer des manœuvres situationnelles. La salle des fêtes a été choisie pour deux raisons. D’abord parce qu’une bouche d’incendie a dû être déplacée pour mettre le local en conformité. Et parce que nous avons fait placer des croix de Saint André tout autour du terrain pour sécuriser ladite salle. L’intervention des pompiers a donc permis de tester ces deux travaux, subventionnés par l’intercommunalité et achevés fin septembre. »
Les pompiers y ont donc simulé un incendie. ” Notre manœuvre s’est concentrée sur deux axesexplique Johan Pitarch, sergent-chef de la caserne Miraumontois. Tout d’abord, la protection des pompiers en milieu hostile : ils devaient installer et faire fonctionner des appareils respiratoires isolants. Puis il y a eu le sauvetage d’une victime, en l’occurrence un mannequin, que l’on croyait inconsciente. Il a fallu la retrouver dans l’incendie, la sortir et lui prodiguer les premiers secours. »
« Cela nous permet aussi de nous faire connaître car, bien sûr, notre gros défi, c’est le recrutement »
Une formation destinée aux jeunes pompiers d’abord, mais aussi aux plus âgés. “ Il est important de trouver des communautés qui puissent nous accueillir, d’autant plus que nous sommes susceptibles de travailler chez elles. Cela nous permet aussi de nous faire connaître car, bien sûr, notre grand défi est le recrutement. Nous sommes toujours à la recherche de recrues jeunes ou anciennes ! » souligne Jean-Marc Champy, le lieutenant de caserne.
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