Ce mardi 19 novembre, lors de cette 48ème journée d’audience, le tribunal a offert la possibilité au principal accusé des viols de Mazan de s’exprimer une dernière fois, avant de clôturer définitivement les débats.
Dominique Pelicot s’est exprimé pour la dernière fois ce mardi 19 novembre. En préambule, il a tenu à s’adresser à ses enfants. « Je pensais qu’ils seraient anéantis, mais pas à ce point »dit-il en s’excusant. Le principal accusé a ensuite évoqué ce qui, plus tôt dans la journée, avait été évoqué à l’audience : l’absence de larmes de Gisèle Pelicot. « J’ai entendu dire que ma femme ne pleurait pas. Je la connais mieux que tout le monde ici. Quand elle a perdu son père, elle avait le même aspect. C’est comme ça »il a souligné.
Puis Dominique Pelicot a abordé la question du mobile de son crime. L’accusé établit un lien direct entre ces viols qu’il a fait subir à son ex-femme et le viol qu’il a subi lorsqu’il était enfant, lorsqu’il était hospitalisé, infligé par une infirmière. Il évoque également l’agression sexuelle dont il aurait été victime à l’âge de 14 ans, alors qu’il travaillait sur un chantier de construction. “Bien sûr, ça n’excuse pas… Mais si j’ai réussi à faire ce que j’ai fait avec des gens qui ont volontairement accepté, c’est peut-être à cause de ça”souffle Dominique Pélicot.
Avant de conclure : « Soumettre une femme rebelle était mon fantasme. Par égoïsme, j’ai voulu la faire souffrir comme j’ai vu ma mère souffrir parce qu’elle n’avait pas le choix. Voici mon portable, tu le prends comme tu veux”a-t-il conclu devant le tribunal.