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Mardi 19 novembre, au millième jour de l’invasion russe, l’Ukraine a déclaré qu’elle ne se soumettrait pas “Peut”malgré de profondes difficultés sur le champ de bataille et l’incertitude entourant la pérennité du soutien américain.
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« L’Ukraine ne se soumettra jamais aux occupants et les soldats russes seront punis pour avoir violé le droit international »La diplomatie ukrainienne souligne dans un communiqué, jugeant que la sécurité ne peut être rétablie « sans la restauration de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine ».
Dans sa déclaration, le ministère ukrainien des Affaires étrangères note également que la Russie, en près de trois ans de guerre, a approfondi une alliance militaire avec la Corée du Nord et l’Iran qui constitue une menace croissante pour la sécurité et la stabilité mondiales. « L’interaction croissante de ces trois régimes démontre que l’agression russe contre l’Ukraine constitue une menace mondiale qui déstabilise l’Europe, l’Asie du Sud-Est et le Moyen-Orient. Nous avons besoin d’une réponse mondiale”dit-il.
Des pertes territoriales qui s’accélèrent
« Nous avons besoin de paix par la force et non par la pacification »insiste le ministère, en référence à la « politique d’apaisement »un terme faisant référence aux tentatives britanniques d’éviter la guerre avec l’Allemagne nazie en faisant finalement des concessions à Adolf Hitler en vain.
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Selon Olaf Scholz, qui l’a interrogé au téléphone, « Poutine n’a pas changé d’avis » sur la guerre en Ukraine.
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L’Ukraine recule depuis plusieurs mois sur plusieurs secteurs du front face à une armée russe mieux armée et plus nombreuse, et ses pertes territoriales se sont accrues depuis le début de l’automne.
Dans le même temps, le retour de Donald Trump à la présidence américaine en janvier 2025 fait craindre à l’Ukraine qu’il tente de la forcer à accepter des concessions territoriales, offrant une victoire militaire, politique et diplomatique à la Russie, alimentant les ambitions géopolitiques de Vladimir Poutine.
Organisé par Le Nouvel Obs avec l’AFP