Selon le conseil départemental de la Loire, le coût de terribles inondations du 17 octobre s’élève, au total, à dix millions d’euros minimum pour la collectivité. Ce lundi, une enveloppe exceptionnelle de deux millions a été votée pour permettre de réaliser des travaux d’urgence sur les routes. Il ne s’agit que de routes départementales, puisqu’une partie des routes sinistrées appartient à Saint-Étienne Métropole.
Les secteurs Chavanay/Pelussin et Saint-Sauveur-en-Rue sont concernés, explique Jérémy Lacroix, vice-président du département chargé de la voirie et du budget : « Nous avons déjà commencé les travaux depuis le 4 novembre et nous avons besoin de fonds supplémentaires pour pouvoir financer ces travaux. Nous avons des problèmes dans le secteur de Chavanay, sur la RD7 avec un pont qui s’est complètement effondré sur la RD 1086 et, également sur Chavanay, avec un pont qui a été fortement touché. Nous sommes donc obligés d’imposer une limitation de tonnage. Nous essaierons de faire ce travail le plus rapidement possible pour la simple raison que cela est nécessaire. que les gens puissent aller travailler quotidiennement. Ce sont deux millions d’euros que nous prélevons sur d’autres opérations qui vont être décalées dans le temps. Ce n’est pas de l’argent que nous sortons du chapeau, pour être très clair et simple. , nous devons allouer des crédits pour pouvoir entreprendre des dépenses publiques.
« Nous serons solidaires jusqu’à l’extrême limite de nos moyens »
Car il y aura d’autres projets à réaliser à moyen et long terme, alors que les finances du Département sont déjà épuisées et que le gouvernement a demandé aux départements de faire un effort particulier cette année. Le président Georges Ziegler a donc écrit au Premier ministre avec ses homologues de Haute-Loire, du Rhône et de l’Ardèche, pour lui demander d’être exonéré de cette contribution. Mais il n’y a pas de réponse pour le moment.
Par ailleurs, le Département a également demandé à l’État un financement spécifique pour les événements climatiques. Là aussi, c’est en pause. « Nous serons solidaires jusqu’à l’extrême limite de nos moyens » promet le président du département, “mais nous ferons ce que nous pouvons avec ce que nous avons” il veut également clarifier.
