Un juge de la maison criminelle de Nîmes a décidé lundi d’organiser une reconstitution criminelle.
Depuis ce lundi matin, à 9h, les gendarmes du groupement Gard fouillent une vaste zone entre Alès et Grand Combe, sur le lieu de la découverte du corps de Sihem… La jeune femme, âgée de 18 ans au moment de la tragédie, avait été retrouvé mort dans ce bois situé en face de la commune de Grand Combe, dans la nuit du 1er au 2 février 2023. 21 mois plus tard, le juge de Nîmes chargé de l’enquête tente de comprendre les circonstances de ce crime. 50 gendarmes sont sur place pour protéger le périmètre et permettre à la reconstitution criminelle de se dérouler sans difficulté. Sur place, les enquêteurs de la Section de recherches assistent le juge d’instruction, en présence du procureur de la République Stéphane Bertrand. Sont également présents l’avocat de l’accusé, Maître Jean-Marc Darrigade, ainsi que deux avocats de la famille, parties civiles. Des experts sont également présents sur les lieux du crime, dont les médecins légistes Médicis Éric Bonne et Mounir Benslima, mais aussi l’expert balistique Alain Artuso.
Lors de sa garde à vue dans les locaux de la Section de recherches de Nîmes, MH a reconnu avoir tué la jeune femme sur fond, selon ses dires au moment du drame, d’une querelle sentimentale. Une version à laquelle la famille ne croit pas. Le corps de Sihem a été retrouvé la nuit, en pleine forêt.
Le père suspect, déjà connu de la justice, a été mis en examen en février 2023 pour « enlèvement et séquestration ». Puis quelques jours plus tard découverte du corps de la jeune femme pour « meurtre ». Puisque les enquêtes sont en cours…