Londres (awp/afp) – Les prix du pétrole ont hésité lundi, oscillant entre une légère baisse et une hausse prudente, avec une forte baisse la semaine dernière en raison de la demande chinoise qui a inquiété le marché.
Vers 10h05 GMT (11h05 CET), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, augmentait de 0,76% à 71,58 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en décembre, gagne 0,61% à 67,43 dollars.
“La faible demande chinoise reste l’une des principales raisons de la baisse des prix”, estime John Evans de PVM.
La Chine est le plus grand importateur mondial de pétrole et les prix de l’or noir sont fortement corrélés à la santé économique du pays.
“Les chiffres de l’inflation chinoise de la semaine dernière démontrent l’absence de croissance immédiate des dépenses de consommation et de l’activité industrielle”, explique l’analyste.
L’indice des prix à la consommation – qui mesure l’inflation – n’a augmenté en octobre que de 0,3 % sur un an, l’indice le plus bas des quatre derniers mois, démontrant la faiblesse de l’activité économique en Chine.
En 2025, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit une croissance de la demande mondiale d’un million de barils de brut par jour, mais une augmentation de la production d’un seul million et demi de barils par jour. pour les producteurs non membres de l’OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés). Cet excédent d’offre attendu provoque une tendance à la baisse des prix du pétrole brut.
Par ailleurs, depuis les résultats de l’élection présidentielle américaine, « le renforcement du dollar américain pèse sur les prix, réduisant l’attractivité des matières premières libellées en dollars », précise John Plassard, analyste chez Mirabaud.
Le prochain facteur déterminant pour les prix du pétrole sera « la réunion OPEP+ du 1er décembre », estiment les analystes de la DNB.
pml/ode/ntième