Le 4 novembre, le procès pour le meurtre de Samuel Paty s’est ouvert devant la Cour d’assises spéciale de Paris.
Huit accusés sont jugés pour avoir participé à différents niveaux à ce stratagème meurtrier.
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Le procès pour le meurtre de Samuel Paty
Deux semaines après le début du procès pour le meurtre de Samuel Paty devant la cour d’assises spéciale de Paris, où sont jugés huit adultes dont une femme, ce sont deux anciens élèves du collège du Bois d’Aulne à Conflans-Sainte- Honorine où travaillait le professeur d’histoire-géographie qui doit être entendu ce lundi.
Les deux écoliers, alors mineurs, ont désigné l’enseignant du terroriste Abdoullakh Anzorov après que ce dernier eut été accompagné vendredi 16 octobre 2020 par son ami Naïm Boudaoud, désormais accusé au box. Pour cette prestation, les deux mineurs ont alors récupéré plus de 300 euros auprès du Tchétchène de 18 ans.
Minute par minute
CONVICTIONS
Les deux anciens étudiants universitaires du collège du Bois D’Aulne qui seront entendus ce lundi matin et que nous appellerons Karim et Sami ont été respectivement condamnés en décembre 2023 par le tribunal pour enfants à deux ans de prison, dont six mois sous caution électronique. bracelet. ,
et 20 mois d’emprisonnement avec sursis de 3 ans.
Ils étaient jugés pour « association de malfaiteurs visant à préparer des violences aggravées ».
DES ÉTUDIANTS UNIVERSITAIRES DÉJÀ CONDAMNÉS
En décembre 2023, six adolescents, dont une petite fille et les deux qui seront entendus ce lundi matin, ont comparu à huis clos devant le tribunal pour enfants de Paris, pour leur rôle dans le meurtre de Samuel Paty. Ils avaient alors entre 13 et 15 ans.
Cinq de ces écoliers avaient accompagné le jeune jihadiste Abdoullakh Anzorov jusqu’à sa victime contre rémunération.
Jugés pour association de malfaiteurs visant à préparer des violences aggravées, ces cinq jeunes ont été condamnés à des peines allant de 14 mois de prison avec sursis de probation (c’est-à-dire accompagnés d’une série d’obligations, notamment de formation et de suivi par des professionnels de l’enfance). à 2 ans de détention dont six mois d’emprisonnement.
La peine la plus lourde, deux ans d’emprisonnement dont six mois avec bracelet électronique, a été infligée à l’ancien étudiant universitaire qui avait communiqué à l’agresseur la description physique et vestimentaire du professeur et le voyage qu’il effectuait habituellement en prêt.
Cet adolescent avait “recruté d’autres élèves pour désigner” le professeur, organisé une “surveillance” autour de l’école “pendant plusieurs heures” et finalement “désigné Samuel Paty à la sortie de l’école”, a expliqué le tribunal pour enfants.
La seule fille à comparaître devant le tribunal était Zohra, qui a faussement affirmé que Samuel Paty avait demandé à des étudiants musulmans de se présenter et de quitter la classe avant de montrer des caricatures de Mahomet alors qu’en réalité il n’avait pas assisté au cours, a été condamnée à 18 ans de probation pour un plainte diffamatoire. Il avait 13 ans au moment de l’accident.
PSEUDI
Les noms des deux étudiants universitaires qui seront entendus lundi matin ont été modifiés en raison de leur statut minoritaire au moment des faits.
ANCIENS ÉTUDIANTS DU COLLÈGE
Ce matin devront être entendus deux anciens étudiants du collège du Bois d’Aulne qui, le jour du crime, avaient désigné le professeur Samuel Paty comme terroriste en échange d’argent.
SALUT TOUT LE MONDE
Bonjour à tous, suivez le procès pour meurtre de Samuel Paty dans cette diffusion en direct.
En décembre 2023, six adolescents, dont une petite fille et les deux qui doivent être entendus ce lundi, ont comparu à huis clos devant le tribunal pour enfants de Paris fin 2023, pour leur rôle dans le meurtre de Samuel Paty. Ils avaient alors entre 13 et 15 ans. Cinq de ces écoliers avaient accompagné le jeune jihadiste Abdoullakh Anzorov jusqu’à sa victime contre rétribution.
Jugés pour association de malfaiteurs visant à préparer des violences aggravées, ces cinq jeunes ont été condamnés à des peines allant de 14 mois de prison avec sursis de probation (c’est-à-dire accompagnés d’une série d’obligations, notamment de formation et de suivi par des professionnels de l’enfance). à deux ans de détention, dont six mois d’emprisonnement.
La peine la plus lourde, deux ans de prison dont six mois avec bracelet électronique, a été infligée à l’ancien étudiant universitaire qui avait communiqué à l’agresseur la description physique et vestimentaire du professeur et le voyage qu’il effectuait habituellement en prêt.
Cet adolescent avait “recruté d’autres étudiants universitaires pour être nominés” l’enseignant, a organisé le “surveillance” proche du collège “pendant plusieurs heures” et enfin “a désigné Samuel Paty après sa sortie du collège”, avait précisé le tribunal pour enfants.
Zohra, l’étudiante à l’origine de la polémique
Seule jeune fille à comparaître devant le tribunal, Zohra*, l’adolescente qui avait affirmé à tort que Samuel Paty avait demandé aux étudiants musulmans de se présenter et de quitter la classe avant de montrer des caricatures de Mahomet alors qu’en réalité elle n’avait pas assisté au cours, a été condamnée à 18 mois de probation pour plainte diffamatoire.
Le tribunal a dénoncé “l’existence d’un mensonge persistant” que l’adolescent a “reconnu” et qui c’était « matérialisé » porter plainte contre Samuel Paty. Il avait 13 ans au moment de l’accident.
Ce mensonge a été à l’origine d’une violente campagne alimentée sur les réseaux sociaux par son père, Brahim Chnina, et par un militant islamiste, Abdelhakim Sefrioui, auteur de vidéos ayant attiré l’attention sur le professeur. Les deux hommes ont été jugés pendant deux semaines avec six coaccusés devant la Cour d’assises spéciale de Paris jusqu’au 20 décembre.
*Les noms ont été modifiés