Le RPPRAC Guadeloupe dénonce des « anomalies » sur les prix et des pratiques qu’il estime dangereuses dans un supermarché des Abymes

Le RPPRAC Guadeloupe dénonce des « anomalies » sur les prix et des pratiques qu’il estime dangereuses dans un supermarché des Abymes
Le RPPRAC Guadeloupe dénonce des « anomalies » sur les prix et des pratiques qu’il estime dangereuses dans un supermarché des Abymes

La branche guadeloupéenne du RPPRAC, le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens était mobilisé ce dimanche 17 novembre au supermarché Carrefour situé à Grand-Camp, aux Abymes. Les députés dénoncent la vente de produits périmés, dont certains seraient attaqués par des pesticides.

Ils étaient une dizaine, rassemblés ce dimanche matin (17 novembre), sur le parking du supermarché Carrefour Contact, à Grand-Camp, aux Abymes, pour faire entendre leur mécontentement. Et peut-être aussi obtenir une audience auprès de la direction de l’établissement.

Une mobilisation des membres du RPPRAC Guadeloupe suite à leur passage au magasin hier.

Selon le collectif, plusieurs «anomalies” “par rapport aux prix“aurait été compté.”Le prix affiché n’était pas le prix payé en caisse avec des différentiels allant jusqu’à un euro, sans que le client s’en rende compte», explique Mercedes Platon. Et le RPPRAC donne quelques exemples :

  • un produit d’hygiène affiché en rayon à 6,99 € et en caisse à 7,69 €
  • 454 grammes de haricots rouges à 2,19 €. Le même produit contenant 908 grammes, soit le double de la valeur initiale, est vendu à 4,99 euros au lieu de 2,19 x 2, soit 4,38€.

Des différences qui auraient été observées sur d’autres produits comme le riz, les cornflakes, les pâtes, les pilons de poulet, les grains de café ou de chocolat, réclament les défenseurs de la vie chère.

Si la demande de régulation du RPPRAC a été formulée par le supermarché, la visite dominicale du collectif a révélé le même type d’irrégularités sur d’autres produits, selon les militants.

Ils dénoncent également la méthode que l’entreprise aurait utilisée pour se débarrasser des insectes au rayon fruits et légumes.

©Guadeloupe

Le RPPRAC Guadeloupe a annoncé son intention de contacter les « autorités compétentes afin de statuer sur l’état sanitaire » de l’immeuble ainsi que sur la régularité des prix affichés dans les rayons.

 
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