«Eh bien, je viens de rentrer. Il est 22h30, juste après. Bref, tu me manques. Jusqu’à demain. Ou à bientôt. SALUT”explique-t-il dans sa courte vidéo suivie d’un montage avec des scènes de vie joyeuses, de partage, de danse avec les enfants et la femme qu’il a rencontrée, selon sa publication, il y a trois ans.
Les événements survenus ce vendredi soir dans une maison de l’avenue Jeanne à Ixelles, entre le bois de la Cambre et le cimetière d’Ixelles, sont d’une atrocité inqualifiable. Samedi matin, la police de Bruxelles-Capitale Ixelles a reçu un appel téléphonique d’un membre de la famille inquiet, qui n’avait plus eu de contact avec un de leurs proches depuis un certain temps.
“En trente ans ici, je n’ai jamais rien vu de pareil” : une femme et deux enfants tués dans une maison à Ixelles
“La police s’est rendue sur place avenue Jeanne à Ixelles et a découvert un homme dans la maison. Après beaucoup d’insistance de la part des policiers, le suspect a décidé d’ouvrir la porte. Trois victimes décédées ont été retrouvées dans la maison. Il s’agit d’une femme de 40 ans et de deux enfants âgés de 13 et 1 an. La femme et le plus jeune enfant semblent être morts des suites de blessures par balle. La cause du décès de la troisième victime fait l’objet d’une enquête.indique Yasmina Vanoverschelde, porte-parole du parquet de Bruxelles.
Le suspect est ensuite resté toute la nuit devant les trois corps. Selon nos informations, JP n’a pas supporté la rupture avec son épouse et a commis l’irréparable.
« L’homme (54 ans) retrouvé dans la maison semble être le conjoint de la victime. Il a été privé de liberté par la police. Le Parquet de Bruxelles a été informé et une zone d’exclusion judiciaire a été instaurée. Le laboratoire de la Police criminelle fédérale, un expert balistique et un médecin légiste ont été saisis par le parquet de Bruxelles. Par ailleurs, un juge d’instruction a été convoqué pour meurtre. A ce stade de l’enquête, les événements se seraient produits hier soir.ajoute-t-il.
C’est un choc dans le quartier. “Je suis choqué, abasourdi.Anna, qui habite l’avenue depuis une trentaine d’années, témoigne sur place. “C’est un quartier calme. En trente ans ici, je n’ai jamais rien vu de pareil. Un coup de folie est une véritable tragédie.
