Deux dirigeants du Jihad islamique ont été tués jeudi dans une frappe israélienne en Syrie, a annoncé samedi le groupe armé palestinien qui a participé à l’attaque du 7 octobre.
Dans un communiqué, le Jihad islamique a déclaré qu’Abdel Aziz Al Minaoui, « un leader de premier plan » né en 1945, et Rasmi Abou Issa, « responsable des relations [avec les pays] Arabes » né en 1972, avait été tué « avec un groupe de cadres du mouvement » lors d’une frappe israélienne jeudi contre « bureaux et appartements résidentiels ». Leurs corps ont été retirés des décombres samedi, a ajouté le groupe, qui a exprimé son « détermination à poursuivre la résistance ».
Un peu plus tôt, une Source au sein du Jihad islamique avait annoncé à l’Agence France-Presse la mort des deux dirigeants, précisant qu’ils étaient morts dans une frappe israélienne dans la localité de Qudsaya, dans la banlieue de Damas, qui visait un immeuble abritant l’un des les bureaux du groupe en Syrie.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a annoncé vendredi que vingt-trois personnes, dont des combattants palestiniens et pro-iraniens, avaient été tuées la veille lors de raids israéliens en Syrie.
