Le parquet a requis mercredi 13 novembre cinq ans de prison, dont deux fermes convertibles, et cinq ans d’inéligibilité à l’encontre de Marine Le Pen, accusée d’avoir orchestré un ” système organisé » de détournement d’argent public par le Parlement européen entre 2004 et 2016. Le procureur a qualifié les faits d’attentat » profonde et durable aux règles du jeu démocratique » et demande l’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité, qui s’appliquerait immédiatement en cas de condamnation. Sur le plateau de 20h00 par TF1, le chef de file des députés RN à l’Assemblée nationale a fustigé « une condamnation à mort politique », ce qui l’empêcherait de se présenter aux élections présidentielles de 2027.
Cette accusation” révoltant, profondément scandaleux “, déclarations” des peines disproportionnées par rapport à la moindre accusation du même type, allant jusqu’à demander la peine de mort politique avec exécution provisoire contre moi », a-t-il estimé.
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« Nous n’avons violé aucune loi ou règlement français »
Dire ” innocent des accusations », Marine Le Pen a déclaré : « Nous n’avons violé aucune loi française ni aucun règlement du Parlement européen. » Elle a également exprimé son indignation en déclarant : « Je ressens profondément ce sentiment de révolte, et des millions de Français le ressentent avec moi. Les Français sont empêchés d’espérer, de voter pour le candidat qu’ils veulent. »
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Ouvert le 30 septembre à Paris, le procès concerne 25 personnes, soupçonnées d’avoir volé près de 7 millions d’euros destinés aux assistants parlementaires du Front national (FN), pour financer les activités politiques du parti. La défense présentera ses arguments lundi 18 novembre. La décision est attendue début 2025.