Ces conditions piègent des polluants mortels, aggravant la situation de la mi-octobre à janvier.
La pollution de l’air à Delhi a des effets dévastateurs :
- Les particules PM2,5, 50 fois supérieures aux niveaux recommandés par l’OMS, peuvent pénétrer dans la circulation sanguine et provoquer des maladies cardiovasculaires et respiratoires ainsi que des cancers.
- Une étude révèle que 12 000 décès chaque année à Delhi sont dus à la pollution. En 2019, elle a été responsable de 1,67 million de décès en Inde.
Pour lutter contre cette pollution, les autorités ont introduit des restrictions, comme interdire les activités de construction, limiter la circulation des camions diesel ou encore les inciter à éteindre leur moteur aux feux rouges.
La ville a également testé des tours de filtration et envisage d’utiliser des drones pour pulvériser de l’eau sur les zones les plus polluées. Mais selon les ONG environnementales, ces initiatives restent insuffisantes. Ils réclament des mesures plus radicales pour réduire les émissions à la Source.
La situation à New Delhi reflète un problème mondial : les émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles atteignent des niveaux records, sans qu’un pic clair de consommation de pétrole, de gaz et de charbon ne soit en vue.
New Delhi est confrontée à une crise sanitaire et environnementale majeure, et des mesures plus ambitieuses sont nécessaires pour protéger ses 30 millions d’habitants. La pollution n’est pas seulement un problème local, c’est une urgence mondiale.
