Une série d’explosions a eu lieu ce vendredi dans le sud de Beyrouth. La veille, des raids israéliens avaient fait au moins 12 morts, dont huit secouristes dans l’est du Liban. En coulisses, la diplomatie s’active pour tenter de mettre un terme au conflit.
Une épaisse fumée s’échappe vers le ciel… résultat de la série d’explosions qui ont eu lieu ce vendredi matin au sud de Beyrouth.
Des frappes, qui n’ont fait aucune victime, et qui sont intervenues quelques heures après un appel à évacuer publié par l’armée israélienne.
Cette zone est régulièrement ciblée par Tsahal. Selon la presse locale, au moins onze grèves ont eu lieu dans ce quartier en moins de 48 heures. L’armée israélienne affirme cibler les entrepôts d’armes et les centres de commandement du Hezbollah.
Jeudi, des raids israéliens ont fait au moins douze morts, dont huit secouristes près de la ville de Baalbek, dans l’est du Liban.
Ces frappes surviennent alors que les efforts diplomatiques pour obtenir un cessez-le-feu se multiplient.
L’ambassadeur des Etats-Unis à Beyrouth a annoncé avoir transmis, jeudi soir, une proposition de trêve au président du Parlement libanais, Nabih Berri. Un texte que le Hezbollah a accepté d’examiner, selon l’agence de presse Reuters.
Ce vendredi à Beyrouth, Nabih Berri et le Premier ministre libanais Najib Mikati ont également rencontré Ali Larijani, haut responsable de la République d’Iran.
