L’organisation rappelle que la Commission européenne a fait un premier pas vers l’ouverture d’une procédure d’infraction contre la Belgique pour avoir soumis tardivement son plan énergie et climat. « Le moment est donc venu d’aller au-delà de la deuxième phase et de poursuivre des politiques climatiques saines », demande-t-il.
La découverte des débris devrait pousser la population et le gouvernement belges à prendre conscience de la situation. « Les catastrophes climatiques ne feront que devenir plus fréquentes et plus intenses, que ce soit en Espagne, aux Philippines, au Brésil ou en Belgique », explique Benjamin Clarysse, président de la Coalition Climat. « Le prix que nous payons est énorme, financièrement mais aussi en termes de vies humaines. »
Malgré l’urgence, la Coalition déplore la « réticence » des gouvernements wallon et flamand à allouer des fonds supplémentaires aux politiques climatiques et biodiversité. « Les négociateurs fédéraux envisagent même de réduire la contribution de la Belgique au financement international de la lutte contre le changement climatique », regrettent ses membres.
Selon l’organisation, les moyens nécessaires à l’action climatique doivent être mis à disposition. « Le problème n’est pas le manque de fonds, mais le manque de courage politique pour les utiliser correctement. L’argent devrait servir à financer des solutions climatiques et non à financer des pratiques polluantes.»
