Quelques brèves échauffourées dans les tribunes, l’hymne israélien hué mais pas d’incidents majeurs, jeudi 14 novembre, au Stade de France. Le match sous haute tension et sécurité entre la France et Israël en Ligue des Nations s’est soldé par un nul 0-0.
“Il y a eu deux arrestations” Après “le début d’un combat« Dans les tribunes, en marge du match de Football entre la France et Israël au Stade de France, a annoncé vendredi le préfet de police de Paris Laurent Nuñez sur France 2. La première arrestation a eu lieu.”immédiatement“, le deuxième”à la fin du match, nous avons pu une fois analyser en vidéo ce qui s’était passé“, précise le représentant de l’Etat, qui ne souhaite pas donner plus de détails, mais salue le travail des stewards qui ont été “extrêmement réactif ».
Devant seulement 16 611 spectateurs, soit la plus faible participation, hors Covid, depuis la création du stade en 1998. L’important était ailleurs, une semaine après les violences antisémites d’Amsterdam, où la sécurité des matches était devenue un gros problème. Au final, pas d’accident mais une ambiance lourde, lourde.
Étienne résume assez bien la soirée : un œil sur le terrain, l’autre sur le contexte. Football? Hors sujet pour ce fan des Blues : «C’était assez tendu. Tout au long du match on s’est remis en question, on a regardé, on a scruté les tribunes, les supporters. Nous avons passé 90 minutes à nous regarder.” Être attentif au moindre incident, comme ce mouvement de foule en première période dans le coin des supporters israéliens. L’illustration d’une ambiance générale morose, sur un fil. Très étrange, pour Hugo : « Le stade était presque vide donc c’était un peu triste. L’ambiance était parfois un peu morte et un peu lourde, lourde.
Même sentiment pour Xavier : « Ce n’est pas pour ça qu’on vient voir l’équipe de France, ce n’est pas pour ça qu’on va au stade. C’est dommage que la politique internationale ait quelque chose à voir avec cela. Nous savons que nous ne pouvons pas faire grand-chose et souvent, malheureusement, la politique y est pour quelque chose.” jouer. Ce ne sont pas les meilleures conditions pour regarder un match de football. C’est une soirée à oublier pour tout le monde.”
Sauf les supporters israéliens, très satisfaits de l’accueil et de la sécurité. Jocelyne quitte le stade avec elle dans les mains “deux drapeaux, israélien et français”. Et le sentiment d’une soirée réussie : « Je ne suis pas du tout fan de football, mais je voulais être là ce soir car la France a fait l’effort d’insister pour que ce match ait lieu. Il fallait donc être là. Belle soirée, on se sent protégés aussi.”
Un sentiment partagé par Ethan, malgré la foule dérisoire : « Il y avait une belle ambiance entre les supporters français et israéliens. Cela s’est passé dans la fraternité. Pour moi, c’était un beau message de paix entre deux nations que nous aimons beaucoup. J’espère que cela continuera vers le meilleur.” S’il est un sujet sur lequel convergent les sentiments des supporters des Bleus et d’Israël, c’est bien la qualité du match : “On était un peu énervés, il faut être honnête”. Jeudi, au Stade de France, le sport est définitivement passé au second plan.