Petite salle au cinéma « Le Royal » à l’occasion du lancement des Journées de la Citoyenneté. 34 personnes ont écouté l’ancien maire de Biarritz, Michel Veunac.
Une certaine évaporation et même une certaine évaporation. Une centaine de personnes sont venues assister lundi 12 novembre à la projection de l’excellent film de Clint Eastwood « Jury 2 », mais au moment du débat, le désarroi ressemblait un peu à celui qu’a connu la liste Veunac lors des dernières élections municipales : La plupart des invités effleurent les murs et semblent avoir un pottok ou une piscine en une minute. Seules 34 personnes courageuses restent à leur place, dont un certain nombre de membres de l’ancienne garde rapprochée du maire, comme son adjointe Jocelyne Castaignède.
Habitué à l’exercice de la prise de parole en public, le vice-président de l’ADAMA 64 (Association des anciens maires du 64) et sociologue chevronné Michel Veunac sait animer le débat et explique la crise citoyenne que traverse notre pays à travers trois raisons principales. Une perte de confiance des citoyens dans la représentation politique ; Le sentiment que la Loi n’est pas la même pour tout le monde ; une perception devenue floue des devoirs qui incombent à chaque citoyen.
L’âge moyen de la salle étant relativement élevé, il n’est pas surprenant que le public fustige » individualisme des jeunes », « le fléau des réseaux sociaux » qui pollue la vie publique et « la chasse aux incivilités » ce qui n’est plus l’affaire de tout le monde.
Un coup d’envoi un peu décevant, qui ne nous empêchera pas d’assister, tant le thème nous tient à cœur, au débat animé par Dominique Wolton sur « la laïcité, un outil de citoyenneté », jeudi 14 novembre à 18h au casino municipal de Biarritz et le 15 à Anglet lors de la conférence d’Alain Lamassoure » Existe-t-il une citoyenneté européenne ? »
Qu’est-ce qu’être passionné, quand même !
Jean-Yves VIOLLIER
Michel Veunac et Emmanuel Macron en plein G7.
Ainsi la gloire du monde passe
(Ainsi passe la gloire du monde)
L’anecdote édifiante racontée par Michel Veunac montre à quel point la citoyenneté est l’affaire de tous, mais avant tout de l’État. En 2019, alors qu’il était maire de Biarritz qui s’apprêtait à accueillir le G7, Michel Veunac avait pu avoir le président de la République dans l’heure. Fier des 60 manifestations organisées par ADAMA 64 au sein de notre département, l’ancien maire de Biarritz s’est tourné il y a deux mois vers le Secrétariat d’Etat à la Citoyenneté dirigé par Othman Nasrou (Que celui qui savait avant de lire cet article lève la main !), en espérant que quelqu’un viendrait soutenir l’initiative. Aucune réponse ! Furieux, Michel Veunac a envoyé une autre lettre il y a un mois et n’a toujours pas de réponse.
Bienvenue dans le club des sans grade, Michel, qui n’obtiennent que du mépris lorsqu’ils osent s’adresser à un élu. RamDam avait raconté en son temps comment l’ancien député Vincent Bru ne s’était même pas rendu à la Poste pour récupérer les lettres recommandées que lui envoyait notre association.
Franchement, à quoi sert un Secrétariat d’Etat à la Citoyenneté qui mépriseset leles lettres qui lui ont été envoyées ?