Jacky Martin de retour dans le collimateur

Jacky Martin de retour dans le collimateur
Jacky Martin de retour dans le collimateur

Mâcon – Qu’est-ce qui a conduit Jacky Martin à être reconnu coupable du meurtre d’Anne-Sophie Girollet ?

Jacky Martin a été condamné à deux reprises pour le meurtre d’Anne-Sophie Girollet, commis le 19 mars 2005 à Mâcon : en première instance par la cour d’assises de Saône-et-Loire et en appel par celle du Rhône. 30 ans d’emprisonnement et 20 ans de peine capitale d’abord et la réclusion à perpétuité puis 22 ans de peine capitale.

Traces d’ADN

Et ce sont justement les analyses ADN qui ont renversé l’affaire et conduit à son arrestation en 2012. Sachant que ses traces génétiques ont été retrouvées sur le t-shirt à hauteur du nombril de la jeune femme mais aussi sur la poignée de la porte côté conducteur de la Anne-Sophie Peugeot 405 de Girollet, ainsi que sur la ceinture de sécurité côté passager. Ce spécialiste du vol et de l’immatriculation des voitures a ensuite affirmé lors du procès qu’il était probablement monté dans ce véhicule avant l’accident pour le fouiller, et a insisté sur l’éventuel transfert ultérieur de son ADN de la ceinture à la chemise de la victime. Possibilité exclue par les experts.

Divers éléments tels qu’une photo et des articles sur l’affaire sur son ordinateur

Ajoutez à tout cela ses versions changeantes du déroulement de sa soirée et divers éléments. L’homme, par exemple, était présent à proximité des lieux du crime le même jour, fréquentait souvent Replonges où vivait Anne-Sophie, était présent à ses funérailles même s’il disait ne pas la connaître et possédait également une photo de la jeune femme. . comme des articles sur l’affaire enregistrés sur son ordinateur.

Un passé inquiétant et des témoignages

Par ailleurs, il y a eu 22 condamnations pour des faits de vols et de violences et plusieurs témoignages troublants. L’enquête a révélé qu’il savait plonger une voiture dans l’eau, ce qu’il avait déjà fait auparavant, et une femme en particulier a rapporté qu’il l’avait agressée en la plaquant contre un mur et en la menaçant avec un objet métallique, avant qu’elle ne soit sauvée par un passant. -par. Elle avait 25 ans et se promenait seule dans une ruelle de Mâcon. Un fait qui remonte à 1993 et ​​pour lequel curieusement il n’y a eu aucune action en justice.

T.J.

 
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