Le chef de l’État sera présent au Stade de France, tout comme Nicolas Sarkozy et François Hollande, alors que le match est classé à haut risque.
Publié le 14/11/2024 19:23
Mis à jour le 14/11/2024 20:11
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« Nous ne céderons à l’antisémitisme nulle part et la violence, même en République française, ne prévaudra jamais, pas plus que l’intimidation. » a déclaré Emmanuel Macron sur BFMTV, jeudi 14 novembre avant le match match de football à fort enjeu France-Israël, auquel il assistera au Stade de France. Outre Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy et François Hollande, ses deux prédécesseurs, seront présents au Stade de France, tout comme le Premier ministre Michel Barnier.
Selon l’Elysée, avant la rencontre, le chef de l’Etat s’est entretenu avec le président israélien Isaac Herzog et le Premier ministre Benjamin Netanyahu. « Le Président de la République a invité, de concert avec chacun des deux dirigeants, à ce que ce match se déroule dans un esprit de respect et de solidarité, dans le respect des valeurs du sport. Le chef de l’Etat a ensuite présenté le dispositif à chacune des mesures de sécurité mises en œuvre et s’est assuré de la mobilisation de la France pour assurer le bon déroulement du match.explique la présidence.
Le match entre la France et Israël, qui se déroule dans un contexte tendu en raison de la guerre au Moyen-Orient et des récentes violences à Amsterdam en marge du match du Maccabi Tel-Aviv, mobilise 4.000 policiers et gendarmes. Alors que certains élus avaient réclamé l’annulation ou le déplacement du match, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a décidé de maintenir le match au Stade de France. « La France ne se retient pas car cela équivaudrait à abdiquer face aux menaces de violences et à l’antisémitisme »il s’était justifié.