La Ministre Olga Givernet en visite dans les Landes sur le site de stockage de gaz

La Ministre Olga Givernet en visite dans les Landes sur le site de stockage de gaz
La Ministre Olga Givernet en visite dans les Landes sur le site de stockage de gaz

La est-elle prête à affronter les premiers froids de l’hiver ?

La France est prête à affronter cette période hivernale. Nos réserves de gaz sont pleines et nous sommes confiants dans notre capacité à produire de l’électricité grâce à notre production nucléaire et hydraulique. Nous avons constitué les stocks de gaz nécessaires pour répondre à nos besoins pour l’hiver, et même soutenir nos voisins européens si le besoin s’en fait sentir bien sûr.

Depuis plusieurs jours, vous vous déplacez en France pour constater cette capacité. Votre visite dans les Landes en fait-elle partie ?

Nous effectuerons un contrôle vendredi sur le site de stockage de gaz de Lussagnet (aux limites des départements des Landes et du Gers, NDLR). Nous mesurerons ce stock au niveau national. Nous sommes prêts. La semaine dernière, dans le même contexte, j’étais à la centrale de Nogent-sur-Seine.

Nos centrales électriques sont bien positionnées pour produire et ont terminé leur programme de maintenance avant l’hiver. Je tiens à remercier tous les agents impliqués dans ce travail de préparation hivernale.

Ce site landais de Lussagnet représente un quart des stocks français…

C’est l’un des deux sites de stockage exploités par Terega. Un quart de la capacité gazière française est stockée sur ce site de Lussagnet, avec celui d’Izaute. Il s’agit d’un stockage très important sur un site en activité depuis 1957. Il est essentiel à la sécurité énergétique du pays.

Malgré le contexte que vous décrivez, une centrale à charbon a été relancée en Moselle. L’objectif de sortie du charbon en 2027 est-il toujours d’actualité ?

Notre objectif est de sortir de cette énergie en 2027, et nous la conserverons. Le redémarrage de cette centrale ne constitue pas une demande du gestionnaire du réseau de transport. Nous produisons suffisamment d’électricité pour répondre à la demande.

Il s’agit d’une initiative de l’exploitant du site pour vendre de l’énergie sur le marché européen. Je le répète, la production décarbonée tourne à plein régime pour assurer l’approvisionnement en électricité de la France.

Une baisse du prix de l’électricité de 9% a été annoncée le 1est FÉVRIER. Le rejet du budget par l’Assemblée nationale remet-il cela en cause ?

Suite à ce rejet par les députés, c’est la copie du gouvernement qui sera examinée au Sénat, avec une réduction de 9% pour les ménages bénéficiant du tarif réglementé. Grâce au système qui est proposé, à savoir une partie fixe de la taxe et une partie variable (qui s’ajustera en fonction du prix du marché), nous pourrons assurer cette réduction (jusqu’à 9 %) aux Français qui sont au le tarif réglementé de vente d’électricité et pour ceux qui sont indexés sur ce tarif.

Combien de personnes sont concernées ?

Environ 80% des ménages. Les autres sont les plus proches du marché et ont déjà vu leur facture baisser. Ils pourraient constater une augmentation avec la variation de la taxe.

Existe-t-il actuellement un plan de soutien aux entreprises ?

Nous avons encore de nombreux sites industriels qui utilisent des énergies fossiles. Une enveloppe supplémentaire (jusqu’à 1,55 milliard d’euros) sera consacrée à leur décarbonation. C’est aussi une très bonne nouvelle pour le secteur énergétique, qui va pouvoir vendre son énergie décarbonée. Une convention entre EDF et l’État est en vigueur.

Nous ferons le point sur la mise en œuvre de cet accord, pour que des contrats à moyen et long terme soient proposés aux entreprises afin de leur permettre de prévoir leurs coûts énergétiques.

L’explosion des coûts de l’énergie a notamment été provoquée par le conflit entre l’Ukraine et la Russie. Y a-t-il encore des inquiétudes ?

Nous sommes très vigilants face aux événements géopolitiques. Nous avons actuellement un programme en consultation pour garantir notre indépendance et notre souveraineté. Nous avons des systèmes d’approvisionnement organisés. Nous sommes confiants pour passer l’hiver et même exporter si nécessaire.

 
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