PORTRAIT- Elle a 38 ans, fut l’une des plus grandes spécialistes de l’intelligence artificielle de la Silicon Valley et partage la vie de l’indomptable Elon Musk.
Elon Musk est un OVNI même dans sa vie de famille et, avouons-le, on commence à se perdre dans son arbre généalogique. Ou du moins, ses descendants. Pour l’homme le plus riche du monde, les naissances se multiplient, et parfois même à quelques semaines d’intervalle. Le 7 juillet 2022, le patron de Tesla confirme la rumeur et la révèle Page six étant père de dix enfants au total. Quelques mois plus tôt, en novembre 2021 pour être précis, elle avait en effet eu des jumeaux à Austin. Et ce, dans le plus grand secret. Même s’il était visiblement en couple avec Natasha Bassett, une jeune actrice australienne, à l’époque, la mère de ces enfants était Shivon Zilis. Son nom ne dit rien au grand public, et pourtant il est une figure influente de la Silicon Valley. Experte en intelligence artificielle, elle dirige Neuralink, la dernière société d’Elon Musk, qui développe des puces informatiques destinées à être implantées dans le cerveau.
En plus de mettre fin à l’idylle d’Elon Musk avec Natasha Bassett, cette annonce soudaine soulève des questions. C’est surtout le timing qui pose question. Car en décembre 2021, un mois avant la naissance de ses jumeaux, Elon Musk a eu un deuxième enfant du chanteur pop-gothique Grimes, dont il était officiellement séparé : une fille née d’une mère porteuse et prénommée « Y » (ensemble, ils ont déjà un garçon prénommé « X », et ils auront bientôt un troisième enfant, Techno Mechanicus, dont le diminutif serait « Tau »). Mais l’arrivée de ce onzième enfant n’aura, aussi étrange que cela puisse paraître, d’impact sur sa relation avec son nouveau partenaire Shivon Zilis, devenu son plus fervent partisan.
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Étoile montante de l’IA
Née en 1986 à Markham, en Ontario, Shivon Zilis a grandi en jouant au hockey sur glace, comme elle le dit Les États-Unis aujourd’hui en 2015. Sa passion pour ce sport l’a suivie jusqu’à ses études secondaires à l’Université de Yale, où elle est devenue gardienne de but de l’équipe féminine. À l’université exclusive du Connecticut, connue comme l’une des meilleures des États-Unis, il a suivi des cours d’économie et de philosophie. Diplômée en 2008, elle attire immédiatement l’attention de la Silicon Valley. Et c’est justement chez IBM que la Canadienne débutera sa carrière. Il y resta trois ans.
Par la suite, Shivon Zilis a participé au lancement du fonds d’investissement Bloomberg Beta. Elle y joue un rôle clé dans le financement de start-up innovantes et approfondit ses connaissances en intelligence artificielle, domaine qui la fascine depuis sa préadolescence, lorsqu’elle découvre Machines spirituelles de Our Lady Peace (un album influencé par des concepts futuristes). Son expérience lui a valu une place dans la liste des « 30 Under 30 ». Forbes dans la catégorie capital-risque en 2015. Mais cela lui a surtout permis d’entrer en 2016 dans OpenAI, la société derrière ChatGPT cofondée entre autres par Elon Musk et Sam Altman. À 30 ans, Zilis est devenu le plus jeune membre du conseil d’administration. Ce qui restera jusqu’à sa démission en mars 2023, lit-on dans les médias spécialisés Les informations .
Par la suite, Elon Musk l’a embauché dans deux de ses puissantes entreprises. Chez Tesla, de 2017 à 2019, où il a apporté son expertise en IA aux équipes de pilotage automatique et de conception de puces. Et au sein de Neuralinks, qu’elle a rejoint en 2017 – aux côtés de Tesla – et dont elle est devenue directrice.
3 enfants et une maison à Austin
À ce jour, on ne sait toujours pas quand la relation initialement professionnelle entre Musk et Zilis a pris une tournure romantique. Elon Musk refuse habituellement de commenter sa vie privée. Quant à Shivon Zilis, elle reste discrète. Même s’il ne cache pas son soutien à l’entrepreneur, qui vient d’être nommé par Donald Trump à la tête du ministère de « l’efficacité gouvernementale ».
Il n’y a personne que je respecte et admire plus
Shivon Zilis, Elon Musk
La preuve : en mai 2020, Elon Musk a publiquement contesté les restrictions de l’État de Californie liées au Covid-19, les qualifiant de « fascistes ». Révolté, il promet que le siège de Tesla sera ensuite transféré au Texas, ce qui provoque la colère de la députée démocrate Lorena Gonzalez. « F*ck Elon Musk », exaspère un élu sur Twitter : le réseau n’appartient pas encore au milliardaire. Shivon Zilis décide de réagir et part à la rescousse de son patron (et peut-être déjà partenaire). “Personne n’est parfait, mais je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui endure autant de souffrances personnelles pour lutter pour un avenir inspirant pour l’humanité – et ce, sans relâche depuis des décennies”, se défend le directeur de Neuralinks. Insistez ensuite : « Chacun a le droit d’avoir sa propre opinion, mais la mienne est qu’il n’y a personne que je respecte et admire autant que lui ».
Depuis, Shivon Zilis a donné naissance à un troisième enfant, le douzième du milliardaire. Toujours, dans le plus grand des secrets. Ni le nom ni le sexe du bébé, né cette année, n’ont été révélés. Le couple et leurs trois enfants vivent aujourd’hui à Austin, dans une propriété très privée au sein d’une « gate community » (un quartier fermé), située non loin de la Gigafactory Tesla. Seulement, dans les documents judiciaires obtenus par Intérieur de l’entreprise Musk indique toujours comme résidence principale une petite maison de 50 000 $ à Boca Chica, à deux pas du site de lancement de SpaceX, dans le sud du Texas.
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