Philippe Diallo, président de la Fédération française de football, souhaite jeudi 14 novembre sur franceinfo que le match de Ligue des Nations entre la France et Israëlprévu ce jeudi soir au Stade de France, »se déroule dans un climat paisible« . Un dispositif de sécurité exceptionnel a été déployé pour cette rencontre à haut risque après les attentats antisémites survenus à Amsterdam la semaine dernière lors d’un match de Ligue Europa entre l’Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel Aviv.
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**Emmanuel Macron et les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande seront notamment présents à la tribune. “Je me réjouis que d’anciens Présidents de la République, ainsi que l’actuel Président de la République, viennent assister à cette rencontre, d’abord pour notre équipe de France, mais aussi pour la charge symbolique qui entoure ce match.», explique Philippe Diallo. Selon lui, les violences antisémites exprimées à Amsterdam «a réveillé tout un tas de consciences« . Par leur présence au Stade de France, les politiques souhaitent «marquent un attachement aux valeurs non seulement du sport, mais aussi de la République qui sont incarnées par notre équipe de France. C’est en ce sens que je suis ravi de pouvoir les accueillir ce soir au stade», a-t-il ajouté.
La Fédération française de football s’attend à perdre “quelques millions d’euros”
Le contexte sécuritaire a refroidi certains partisans. Environ 20 000 personnes seulement assisteront à la réunion. “J’aurais préféré que pour le retour de l’équipe de France au Stade de France, ils jouent comme d’habitude devant un stade plein», regrette le président de la Fédération de football. Il admet que le »opération“ne le fera pas”louable“pour la fédération, mais selon lui, ce n’est pas le cas”le coeur du problème« . Ce soir, «le cœur du sujet est, d’une part, que l’équipe de France se qualifie pour les quarts de finale, et d’autre part, que cette rencontre se déroule dans un climat apaisé.», dit-il. Philippe Diallo estime les pertes financières à «quelques millions d’euros« .
La commercialisation de la billetterie a été très tardive. Les autorités françaises n’ont décidé que le 15 octobre de maintenir la rencontre au Stade de France, alors que pour un match des Bleus les billets sont vendus six mois avant le grand jour. Compte tenu du contexte sécuritaire, «il est possible que parmi les détenteurs de billets, même actuels, certains ne viennent pas au stade», s’inquiète Philippe Diallo.