Changement de tendance, mise à jour des prix
Londres (awp/afp) – Les prix du pétrole sont stables mercredi, oscillant entre hausses et baisses : l’excédent d’or noir attendu pour les mois à venir reste le facteur dominant sur le marché, en raison de l’atonie de la demande chinoise.
Vers 16h50 GMT (17h50 CET), le prix du baril de brut Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a augmenté de 0,49% à 72,23 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en décembre, a augmenté de 0,50% à 68,46 dollars.
“Malgré les mesures de relance de Pékin, la croissance chinoise devrait être inférieure aux prévisions précédentes”, a déclaré Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.
Le ralentissement de la Chine, grevé par le ralentissement de la consommation et une grave crise immobilière, s’ajoute aux perspectives baissières du marché pétrolier, la demande d’or noir étant fortement corrélée à la santé économique du géant asiatique, premier importateur mondial de pétrole. .
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a abaissé mardi ses prévisions de demande de pétrole pour le quatrième mois consécutif, en raison des révisions à la baisse de la demande chinoise.
Après la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines, l’or noir a également souffert de l’appréciation du dollar. Le prix du pétrole étant exprimé en dollars, « un billet vert plus fort le rend relativement plus cher pour les acheteurs étrangers » et réduit la demande, rappelle Ricardo Evangelista.
L’élection du Républicain est un élément difficile à interpréter pour les marchés.
D’un côté, les investisseurs s’attendent à des conditions favorables pour les producteurs américains, ce qui favoriserait l’offre.
Mais son élection sape les efforts visant à accélérer le développement des énergies renouvelables, soutenant la demande de combustibles fossiles.
“Rien n’indique encore que l’utilisation des combustibles fossiles a atteint son apogée”, a déclaré le professeur Pierre Friedlingstein, de l’Université britannique d’Exeter, au troisième jour de la COP29, alors que les dirigeants des pays riches hésitent à accélérer les efforts en faveur du climat.
Les prix du pétrole restent à des niveaux relativement bas, après avoir chuté de près de 5% en deux séances, vendredi et lundi, en raison d’une offre excédentaire du marché.
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