Pour sortir de la crise, certains vignerons des Pyrénées-Orientales se résignent à une campagne d’arrachage. Les candidats avaient jusqu’au mercredi 13 novembre pour se départager. Et selon les premiers éléments, dans le département, le plan ne devrait pas concerner un volume de vignes important.
Ça y est, le délai est écoulé. Il y a quelques semaines, face à la crise vitivinicole, l’État a lancé un plan d’arrachage définitif des vignes sur tout le territoire français. Durement touchés par la sécheresse, de nombreux vignerons des Pyrénées-Orientales ont participé à des réunions d’information sur le sujet. Pour mémoire, ce système d’aide offre aux vignerons une prime de 4 000 € pour chaque hectare arraché. En contrepartie, les candidats doivent accepter d’abandonner les autorisations de plantation pour ces superficies.
Lancée le 15 octobre, la campagne s’est déroulée jusqu’au mercredi 13 novembre à midi. Même si les chiffres devraient être connus prochainement, tous les indicateurs suggèrent que les 8 000 hectares initialement annoncés dans les PO sont loin d’être atteints. Il y a quelques semaines, David Drilles, le président du syndicat des vignerons parlait même de “fiasco”. Notamment à cause des pluies tombées récemment dans la région.
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Un avis partagé par Denis Basserie, arboriculteur, vigneron et également président du comité technique Safer. « On sera loin des 8 000 ha et c’est tant mieux !a-t-il exprimé ce mercredi, en attendant toujours les dernières données : « Les chiffres vont bientôt tomber. Jeudi dernier, dans toute la France, nous n’étions pas loin des 14 000 ha. Soit bien moins de la moitié de ce qui était déjà envisagé. Il y a un peu plus d’une semaine, dans les Pyrénées-Orientales, nous étions aux alentours de 900 ha.
