« Un métier de criminel professionnel »

« Un métier de criminel professionnel »
« Un métier de criminel professionnel »

L’enquête sur la mort de Fayçal Hakkar et Saibi Hatem a pris fin octobre une tournure inédite. Comme révélé L’Est républicain Ce mardi, un homme de 37 ans a été interpellé par la police. Il est soupçonné d’avoir ouvert le feu sur les deux victimes, avant de prendre la fuite. Le procureur de la République, Etienne Manteaux, est revenu plus en détail sur les éléments qui ont conduit à l’arrestation et à l’incarcération de Jonathan Guillut.

Douze boîtiers martelés de calibre 9 mm

« Le 25 août à 15 heures, deux individus ont été retrouvés par les forces de l’ordre sur la voie publique à proximité d’un trafiquant de drogue. Un ressortissant tunisien âgé de 30 ans [Saib Hatem : N.D.L.R.] a été touché par trois impacts de balles. Un autre homme [Fayçal Hakkar : N.D.L.R.] né à Besançon a été tué par cinq munitions, dont une à pointe directe. Un troisième individu, indemne, a été visé par une balle qui s’est logée dans le siège, côté conducteur », indique le procureur. « Nous avons tout de suite pensé que ces faits étaient liés à un conflit territorial. »

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Sur les lieux du crime, les enquêteurs ont découvert 12 douilles impactées de calibre 9 mm. “Le travail d’un criminel professionnel”, pour le représentant du parquet. Après les constatations, la division délinquance organisée et spécialisée (DCOS) a ouvert une enquête en flagrant délit sous l’égide d’un juge d’instruction. « La police a rassemblé des preuves sérieuses contre un suspect résidant en Haute-Saône. Un témoin a accepté un entretien sous X désignant cet homme. Très peu de temps après la fusillade, l’accusé s’est réfugié au Maroc. Il revient sur le sol français le 29 octobre et est arrêté le lendemain. Il a été déféré au parquet de Besançon et mis en examen pour ce double assassinat en bande organisée. »

Les caméras ont été décisives

Selon Etienne Manteaux, Jonathan Guillut a nié les faits lors de ses auditions. « Il a dit qu’il n’était pas sur les lieux du crime. En réalité, il a pris soin de laisser son téléphone à la maison. Ce qui s’est avéré déterminant, c’est le visionnage des caméras de vidéosurveillance qui ont permis de confirmer sa présence à proximité du lieu du crime, au moment des faits. » Des éléments qui n’ont pas fait évoluer sa position lors de sa garde à vue.

Lors de son point presse, le magistrat est revenu sur le profil de ce voyou, aujourd’hui âgé de 37 ans. « Il a déjà été condamné vingt fois, dont dix ans de prison en 2013, pour vol à main armée. Il a été de nouveau incarcéré en 2021 avant d’être libéré en février 2024. »

Pour les enquêteurs et le juge d’instruction, ce règlement de comptes s’inscrit dans « un projet concerté ». La justice doit désormais s’employer à rassembler des preuves permettant d’identifier les rouages ​​de ce meurtre et de désigner un commanditaire potentiel.

 
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