Vendée-Globe. Comment assurer des bateaux qui coûtent des millions d’euros et risquent la casse ?

Vendée-Globe. Comment assurer des bateaux qui coûtent des millions d’euros et risquent la casse ?
Vendée-Globe. Comment assurer des bateaux qui coûtent des millions d’euros et risquent la casse ?

Si le prix de construction d’un Imoca n’a cessé d’augmenter ces dernières années, le coût de l’assurance a suivi la même trajectoire. Mais concrètement, comment ça marche pour protéger son bateau lors du Vendée Globe 2024 ?

Est-ce qu’assurer son bateau pour le Vendée Globe est obligatoire ?

NON. Dans l’avis de course, relatif à l’assurance du bateau, il est simplement demandé aux 40 skippers au départ du tour du monde « une police d’assurance Responsabilité Civile pour leur participation à la course et pour le bateau », d’un montant égal au moins égal à trois millions € ».

Les skippers devront fournir la preuve de cette garantie à l’organisation. Ils sont donc couverts pour les dommages causés aux tiers mais rien ne les oblige à assurer les dommages causés à leur bateau. En fait, c’est le cas de la majeure partie de la flotte (en grande partie avec la société monégasque Pantaenius Assurances Yachts). « Plus de 75 % des bateaux sont assurés au départ de ce Vendée Globe, » précise Antoine Mermod, président de la classe Imoca. Cela reste le modèle dominant. »

« Macif c’est assuré, pas par la Macif puisque vous ne vous assurez pas »souffle Charlie Dalin, l’un des grands favoris pour remporter cette dixième édition. « Je n’ai pas d’autre choix que d’assurer mon bateau car, au départ, nous avons emprunté des fonds à des particuliers. Tôt ou tard, je devrai les rembourser, donc si…

 
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