Le Moyen-Orient, la Chine et la sécurité nationale au centre des nominations Trump

Le Moyen-Orient, la Chine et la sécurité nationale au centre des nominations Trump
Le Moyen-Orient, la Chine et la sécurité nationale au centre des nominations Trump

Le président élu américain Donald Trump a annoncé mardi cinq nouvelles nominations, parmi lesquelles de proches collaborateurs qui mettront en œuvre sa vision des questions de sécurité nationale et de politique étrangère.

Il a recruté le représentant de Floride Mike Waltz, un ancien militaire, comme conseiller à la sécurité nationale, et l’ancien représentant John Ratcliffe comme directeur du CIAl’agence de renseignement centraméricaine, en plus de choisir notamment deux des figures de sa diplomatie au Moyen-Orient.

Mike a été un fervent partisan de mon programme de politique étrangère « L’Amérique d’abord », et il sera un fervent partisan de notre quête de la paix par la force.» a déclaré Donald Trump dans un communiqué.

Aux côtés du secrétaire d’État – poste qui reste à pourvoir mais pour lequel le sénateur de Floride Marco Rubio est pressenti –, Mike Waltz sera l’architecte de la politique étrangère du 47e.e Président américain. Ce dernier a entre autres promis de mettre fin aux guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, sans toutefois préciser comment.

Ancien membre des forces spéciales décoré à plusieurs reprises pour sa bravoure, Mike Waltz est considéré comme un faucon sur les questions de sécurité nationale, notamment vis-à-vis de la Chine et de l’Iran, et un fidèle allié d’Israël.

Il a siégé aux comités stratégiques de la Chambre des représentants sur les forces armées, les affaires étrangères et le renseignement.

Le nouveau venu dans l’administration Trump, qui avait auparavant soutenu l’aide militaire à l’Ukraine, a remis en question ces derniers mois l’ampleur du soutien financier apporté au pays par les États-Unis, appelant les pays membres de l’OTAN à faire davantage.

Le mois dernier, a-t-il affirmé dans un article publié dans L’économistepour une fin rapide des guerres en Ukraine et au Moyen-Orient afin de recentrer les priorités de politique étrangère autour d’une politique plus musclée envers Pékin.

Sa nomination ne nécessitera pas l’approbation du Sénat.

Il s’agit du deuxième représentant choisi par Donald Trump après Elise Stefanik, nommée lundi ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU. Autrefois considérée comme modérée, elle a opéré un virage à 180 degrés, adaptant ses positions à celles de Donald Trump.

Le président américain désigné a également annoncé son intention de nommer à la tête du CIA l’ancien représentant John Ratcliffe, qui a occupé le poste de directeur du renseignement national (DNI) au cours de son premier mandat.

Il sera un défenseur intrépide des droits constitutionnels de tous les Américains.a-t-il assuré dans un communiqué.

Lors du processus de confirmation de sa nomination comme numéro un du JOURS en 2020, John Ratcliffe n’a obtenu le soutien d’aucun démocrate. Les démocrates avaient évoqué son manque d’expérience et d’objectivité.

Un évangéliste pro-colonie nommé ambassadeur en Israël

L’ancien gouverneur de l’Arkansas, Mike Huckabee, a assisté à une cérémonie marquant la construction d’un nouveau complexe résidentiel dans la colonie israélienne d’Efrat, en Cisjordanie occupée, en 2018.

Photo : Reuters / AMIR COHEN

Mardi, Donald Trump a également nommé l’ancien gouverneur de l’Arkansas Mike Huckabee, un évangélique dont les croyances religieuses façonnent sa vision d’Israël et des territoires palestiniens, au poste d’ambassadeur des États-Unis en Israël.

Dans un communiqué, il a assuré qu’il travaillerait sans relâche pour ramener la paix au Moyen-Orient !

Mike Huckabee est le père de l’actuelle gouverneure de l’Arkansas, Sarah Huckabee Sanders, qui a été porte-parole de la Maison Blanche pendant une partie du premier mandat de l’ancien président.

M. Trump affiche un soutien indéfectible à Israël, mais la nomination de l’ancien pasteur est particulièrement révélatrice.

M. Huckabee a condamné les efforts visant à parvenir à un accord de cessez-le-feu négocié et rejette la notion même d’occupation des territoires palestiniens, terme reconnu par leLUI.

La Cisjordanie n’existe pas – c’est la Judée et la Samarie. Il n’y a pas de colonies. Ce sont des communautés. Ce sont des quartiers. Ce sont des villes. Il n’y a pas d’occupation» avait-il déclaré en 2017, cité par la chaîne publique américaine NPR.

Lundi, le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a interprété la victoire de Donald Trump comme une opportunité pour son pays d’exercer sa pleine souveraineté sur certaines parties de la Cisjordanie occupée, a rapporté le Washington Post.

Donald Trump a également annoncé dans la journée la nomination de Steven Witkoff, un investisseur new-yorkais spécialisé dans l’immobilier, comme envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient.

Un processus ordonné

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Donald Trump a fait de Tom Homan le « tsar des frontières » (photo d’archives).

Photo : AP Photo / Matt Rourke

Il a également nommé mardi William McGinley au poste de conseiller juridique de la Maison Blanche. Il avait auparavant assuré la liaison entre le président Trump et les différents départements et agences.

Le président élu devrait également annoncer prochainement qui dirigera le Département de la sécurité intérieure, un autre poste clé de son administration. La candidate attendue est la gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem.

Les médias américains ont également rapporté qu’il devrait nommer son principal conseiller en matière d’immigration, Stephen Miller, au poste de chef de cabinet adjoint chargé des politiques. Conseiller à la Maison Blanche lors du premier mandat de Donald Trump, il a été l’architecte de ses politiques migratoires, y compris les plus controversées.

En moins d’une semaine, Donald Trump a annoncé neuf nominations, qui s’inscrivent dans un processus moins chaotique qu’en 2016.

Il a déjà nommé sa coprésidente de campagne Susie Wiles sa chef de cabinet, sa première nomination après sa victoire.

Il a également décidé de confier à Tom Homan, qui a dirigé par intérim l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) au cours de son premier mandat, un rôle clé dans la mise en œuvre de sa promesse phare d’expulsion massive. immigrants illégaux.

Celui que Donald Trump présente désormais comme le tsar de la frontière avait été l’un des principaux défenseurs de la politique de séparation des familles de migrants à la frontière sud.

Le président élu a également choisi l’ancien représentant Lee Zeldin, un autre de ses alliés, pour diriger l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA). Son mandat sera de procéder à une déréglementation rapide au profit des entreprises, notamment celles du secteur pétrolier, et de renier l’héritage de Joe Biden dans la lutte contre le changement climatique.

 
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