Glen Constantin fait un parallèle entre l’édition 1999 du Rouge et Or de l’Université Laval, qui a créé la surprise en remportant la première Coupe Vanier de son histoire, et les Rams de Regina, qui se sont qualifiés pour les séries éliminatoires lors du dernier match du calendrier régulier. avant de signer deux victoires en route pour se glisser dans le dernier carré de U Sports.
Répondant à la question «Comment son équipe va-t-elle se préparer à l’idée de se mesurer à une équipe négligée et qui n’a rien à perdre?», l’entraîneur-chef du Rouge et Or a comparé les deux éditions.
“Les Rams me rappellent notre édition de 1999”, a-t-il déclaré. Nous avons créé la surprise en battant Ottawa à la Coupe Dunmsore avant de vaincre les Huskies de la Saskatchewan, qui étaient l’équipe des années 1990 en demi-finale canadienne, et enfin de battre Saint Mary’s en Coupe Vanier.
« Comme nous, les Rams jouent leur meilleur football de la saison au bon moment », ajoute le pilote lavallois. Ils ont appris à gagner et on voit une bonne différence depuis le dernier quart du dernier match de la saison contre l’Alberta. Les joueurs sont très énergiques et le mérite revient aux entraîneurs qui parviennent à extraire jusqu’à la dernière once d’énergie des athlètes.
Les Rams ont toujours cru en leurs moyens
Après deux victoires pour débuter la saison, les Rams ont subi cinq revers de suite et étaient sur le point d’être éliminés des séries éliminatoires avant de prendre un retard de 22-4 lors du dernier match de la saison contre les Golden Bears de l’Alberta pour conclure en 4.e lieu. Ils ont marqué 25 points sans réponse dans une victoire de 29-22.
En territoire hostile, ils ont éliminé les Bisons du Manitoba, favoris dans l’Ouest, ainsi que les Huskies de la Saskatchewan.
«Malgré notre séquence de défaites, nous n’avons jamais perdu confiance en nos capacités», a déclaré l’entraîneur-chef Mark McConkey, receveur des Rams de 2008 à 2013. Malgré quatre défaites avec une marge d’au moins neuf points, nous nous améliorions et nous savions que nous pouvions rivaliser avec tout le monde dans notre conférence. Tout ce que nous voulions, c’était avoir une chance de participer aux séries éliminatoires et de commencer une séquence de victoires. Nous sommes les guerriers de la route.
Des fleurs pour le Rouge et Or
McConkey est élogieux envers ses prochains adversaires. “Nous affrontons la meilleure équipe des deux dernières décennies”, a-t-il déclaré. J’ai vu Laval jouer souvent à la télévision. Ça fait peur d’entendre que Laval mise sur une jeune équipe. Ils sont athlétiques, grands, longs et jouent bien avec leur système.
“Contre la grosse machine rouge, nous ne sommes pas les favoris”, poursuit McConkey, qui a pris les rênes de l’équipe en 2020 par intérim avant d’être confirmé dans ses fonctions en 2022. Mais c’est une occasion supplémentaire de prouver à tous qu’ils ont tort. »
Les Rams ont terminé la saison régulière avec une fiche de trois victoires et cinq défaites. C’est la première fois qu’une équipe de la Conférence Ouest remporte la Coupe Hardy après avoir affiché un déficit en saison régulière.
Un affrontement en 2002
Le Rouge et Or et les Rams ont croisé le fer en 2002 au PEPS lors d’un match préparatoire. Profitant d’une semaine de congé après une défaite de 26-24 contre les Huskies de Saint Mary’s, le Rouge et Or a invité les Rams, qui ont également bénéficié d’un laissez-passer.
Les locaux se sont imposés sur le score de 33-14 face aux Rams, qui se sont notamment appuyés sur le kicker Jon Ryan qui a connu une belle carrière dans la NFL. «Les temps changent», a déclaré le coordonnateur offensif Justin Éthier. À l’époque, nous pensions qu’il valait mieux jouer un match plutôt que de donner du temps libre aux joueurs.
