Ces dernières années, Orthez, son Gave et son patrimoine historique ont bénéficié d’une grande dynamique. Depuis 2020, dans la cité Fébus, les prix de l’immobilier ont grimpé en flèche. « En moyenne, les prix ont augmenté de 20 %. Il y a trois ans, le…
Ces dernières années, Orthez, son Gave et son patrimoine historique ont bénéficié d’une grande dynamique. Depuis 2020, dans la cité Fébus, les prix de l’immobilier ont grimpé en flèche. « En moyenne, les prix ont augmenté de 20 %. Il y a trois ans, les taux d’emprunt tournaient autour de 0,9 % et les gens sortaient de la pandémie. Des villes comme Orthez sont devenues attractives. Nous avons eu un gros pic d’activité durant cette période », souligne Alfonso Jimenez, directeur de l’agence Stéphane Plaza à Orthez. Ces derniers mois ont laissé place à une légère accalmie, car partout le marché béarnais a été ralenti par la situation économique.
Après une période d’accalmie, le marché immobilier d’Orthez connaît un regain d’activité.
Archives Bertrand Morain
Les propriétés neuves et récentes continuent d’attirer les acheteurs. La vieille pierre est plus difficile à trouver acheteur. Les beaux bâtiments ne manquent pas, mais peuvent présenter quelques contraintes en termes d’aménagements possibles. En moyenne, le prix du mètre carré à Orthez tourne autour de 1 700 euros pour une maison et 1 500 euros pour un appartement.
Un marché locatif tendu
La typologie des acheteurs a également changé. Ces dernières années, de plus en plus de personnes au Pays Basque franchissent les portes des agences immobilières d’Orthez. « En raison des prix sur le littoral, nous voyons arriver de nouveaux acheteurs. De nombreux professionnels se déplacent quotidiennement entre Orthez et la région de Bayonne », explique Alfonso Jimenez. La ville de Fébus bénéficie d’une bonne desserte par l’autoroute 64 et de liaisons ferroviaires quotidiennes avec Bordeaux et Paris.
En moyenne, le prix du mètre carré à Orthez tourne autour de 1 700 euros pour une maison et 1 500 euros pour un appartement.
De son côté, le marché locatif est complètement saturé. « Les marchandises partent très vite ; la location n’est pas très courante dans ce secteur », confirme Marc Navarre, agent chez Human Immobilier avant de poursuivre : « depuis plusieurs mois, nous remarquons des gens qui viennent investir. C’est une tendance qui date d’à peine quelques mois. Les prix des terrains restent très attractifs.
