quelle est la situation sur le front ?

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quelle est la situation sur le front ?

TAlors que tous les regards sont tournés vers les États-Unis avec l’élection de Donald Trump, la guerre continue de faire rage en Ukraine. Depuis plus d’un an, les forces russes progressent lentement dans le Donbass. La prise de Vouhledar, ville minière de 15 000 habitants avant-guerre, située dans l’oblast de Donetsk, le 2 octobre, a permis à la Russie d’accélérer légèrement sa conquête territoriale.

« Les forces russes ont avancé d’un peu plus de 10 km de la ligne Vuhledar-Prechystivka au cours des cinq dernières semaines, et le rythme actuel de l’avancée russe dans l’ouest de l’oblast de Donetsk – si elle continue – donnerait aux unités ukrainiennes suffisamment de temps pour se retirer du front. positions de ligne sans risque d’encerclement », juge l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW) dans sa dernière évaluation de l’offensive russe.

Pokrovsk toujours menacé

Les forces russes se trouvent également à une dizaine de kilomètres au sud-est de Pokrovsk (60 000 habitants avant la guerre). Cette ville stratégique est un nœud logistique important pour l’armée ukrainienne puisque plusieurs routes et lignes ferroviaires s’y rejoignent. Perdre Pokrovsk, c’est risquer l’effondrement d’une partie du front, faute de munitions et de carburant, avec la menace d’être coupé de ses arrières. Afin de gêner au maximum l’assaut russe en inondant une partie du terrain, l’armée ukrainienne a probablement fait sauter le barrage de Kurakhove.

Faute de réserves, les Ukrainiens combattent en infériorité numérique, face à un ennemi qui subit sans relâche d’énormes pertes : 1 950 tués et blessés lundi 11 novembre. « C’est le chiffre quotidien le plus élevé depuis le début de l’invasion à grande échelle », selon le ministère ukrainien de la Défense. Le précédent record morbide était de 1 770 la veille.

Kiev exhorte depuis plusieurs mois ses alliés à l’autoriser à frapper profondément en territoire russe. Les casernes, dépôts de munitions et autres cibles militaires restent pour la plupart, et pour le moment, à l’abri des missiles de croisière Scalp/Storm Shadow et des missiles ATACMS. Seuls les drones et les missiles de fabrication ukrainienne permettent des incursions audacieuses visant à frapper des dépôts pétroliers et à détruire des bombardiers au sol.

Les Russes ne sont pas en reste pour cibler les grandes villes ukrainiennes, avec 110 drones Shahed et autres drones suicide lancés dans la nuit du 12 novembre, dont 46 ont été abattus, indique l’armée de l’air ukrainienne. L’armée ukrainienne compte également sur l’arrivée de brigades interarmes entraînées par des pays étrangers. La entraîne sur son sol 2 300 soldats de la 155e brigade mécanisée Anne de Kiev, équipés de VAB, de canons César et de véhicules blindés de reconnaissance AMX-10RC.

La question de la poche de Koursk


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Vladimir Poutine avait demandé que la poche ukrainienne de l’oblast russe de Koursk soit réduite avant la fin octobre. Mais là encore, l’armée ukrainienne tient bon. L’offensive surprise d’août avait permis de prendre 1 320 km² à son apogée le 23 août. Or, seuls 578 km² restent aujourd’hui sous contrôle ukrainien. Ce territoire russe occupé serait la seule monnaie d’échange de Kiev lors des négociations avec Moscou. C’est dans cette partie du front que seraient déployés près de 10 000 soldats nord-coréens aux côtés des Russes, preuve de l’importance de cette bataille, mais aussi de la difficulté, pour Moscou aussi, de recruter.

Donald Trump a fait du retour de la paix en Europe l’un des points clés de son programme afin d’éviter une « troisième guerre mondiale ». Quelle sera l’attitude du 47e président des États-Unis envers Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky ? Ce dernier a rapidement salué l’élection du milliardaire, affirmant apprécier « l’engagement du président Trump en faveur de l’approche ‘la paix par la force’ dans les affaires internationales. C’est exactement le principe qui peut concrètement conduire à une paix juste en Ukraine. J’espère que nous mettrons cela en pratique ensemble. Le président ukrainien a présenté fin septembre à New York son « plan de victoire » à Donald Trump, qui a affirmé pouvoir mettre fin à la guerre « en 24 heures ».

 
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