Alors que le négociations commerciales va commencer entre les laiteries et la grande distribution, le Fnec demande un vrai hausse du prix du lait de chèvre. Dans son communiqué du 12 novembre, la Fédération nationale des éleveurs de chèvres rappelle que cela « année climatique catastrophique » aboutit à un augmentation des coûts d’alimentation sans que la production soit là. Là dépôt en collection observé depuis début 2024 (- 3 % sur les huit premiers mois) couplé au « situation sanitaire explosive » lié au FCO ne présage rien de bon pour revenu éleveurs.
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Avec une baisse de production de 5% par chèvre pour la campagne 2024, l’Institut de l’élevage estime un manque à gagner d’environ 25 euros par millier de litres. « Le prix du lait reste un enjeu crucial pour les éleveurs caprins ! », insiste le syndicat des éleveurs caprins, dénonçant « la petite musique qui incite à la baisse des prix des matières premières agricoles suite à la baisse de l’inflation ».
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La Fnec rappelle ainsi que le prix du lait de chèvre a certes augmenté ces dernières années mais cela reste » environ 25 €/1 000 l en dessous du prix de revient en 2023. Un niveau encore trop bas pour que les éleveurs de chèvres puissent vivre décemment de leur métier ! »
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Rappelant les principes de Loi Egalim2 qui doit veiller à ce que les matières premières agricoles soient prises en compte dans les conditions de vente du transformateur, la Fnec réaffirme la nécessité d’inclure « et le prix du lait de chèvre en hausse dans les conditions générales de vente qui seront adressées par les producteurs laitiers à la grande distribution. (…) Un signal clair doit être donné par l’aval de la filière pour accompagner la modernisation et l’amélioration des conditions de travail et des revenus des éleveurs caprins ! »