après les inondations, ils en ont marre de ces jardiniers, qui demandent 30 000 euros de dédommagement

après les inondations, ils en ont marre de ces jardiniers, qui demandent 30 000 euros de dédommagement
après les inondations, ils en ont marre de ces jardiniers, qui demandent 30 000 euros de dédommagement

Après onze inondations en un an seulement, une association de jardiniers de Bourges demande 30 000 euros à la municipalité, accusée d’avoir négligé l’entretien des marais.

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Tout a été détruit. Les haricots, bons à récolter, furent noyés.« Pour Michel Besse, président de l’Association des jardiniers solidaires de Bourges, 2024 sera une année à oublier. En un an, les marais bordant la ville ont subi onze inondations, conséquences d’épisodes de fortes pluies. Résultat : des récoltes pourries, noyées sous plusieurs centimètres voire mètres d’eau.

La dernière crue a eu lieu à la mi-octobre. Dans les marécages eux-mêmes, il y avait de 1 à 2,5 mètres d’eau qui stagnaient pendant plusieurs jours. Aujourd’hui l’Association des Jardiniers Communautaires estime les dégâts à environ 30 000 euros et demande réparation à la ville de Bourges.

Les jardiniers reprochent en effet à la municipalité la mauvaise gestion de l’eau et l’entretien insuffisant des fossés. “A cause des déchets, et aussi parce qu’ils ne sont pas nettoyés, l’eau monte plus vite», regrette Michel Besse. Celui qui se noie”systématiquement« les parcelles ».Nous ne l’avons pas vu depuis 1976, lorsque j’ai commencé à jardiner.« Certains, découragés, auraient déjà abandonné leur complot.

A la mairie, Catherine Menguy, adjointe chargée des espaces verts, rappelle que ces marais sont classés zone inondable. Et qui, en fait, ne font que remplir leur rôle : accueillir les excès d’eau dus aux précipitations. “Je comprends vraiment la douleur que peuvent ressentir les horticulteurs qui perdent leurs produits.», admet l’élu, «mais je vous rappelle que les inondations tuent des gens partout dans le monde, et donc l’idée est d’inonder efficacement les zones là où elles ne créent pas de mortalité.« .

La municipalité de Bourges se dit malgré tout prête à discuter et à écouter les propositions des jardiniers solidaires pour réduire les risques d’inondations à l’avenir.

Une chose est sûre : il ne suffira pas d’attendre et d’espérer que ces catastrophes climatiques disparaissent d’elles-mêmes. 2024 a été la première année où les températures moyennes mondiales ont dépassé l’augmentation de 1,5 degré depuis l’époque préindustrielle, et la trajectoire actuelle fait craindre aux scientifiques une augmentation des événements météorologiques extrêmes.

 
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